Imaginons un esprit semblable à une fleur épanouie, prête à être butinée par les abeilles. C'est ainsi que la Connaissance se transmet, par un échange mutuel et bienveillant.
L'abeille, dans son innocence, joue un rôle crucial dans la pollinisation, sans même en avoir conscience. De même, celui qui transmet le message n'a pas toujours une pleine compréhension de sa portée. Son intention est simple : partager la connaissance et nourrir son propre esprit ainsi que ceux des autres.

Choisir l'amour, c'est se libérer de la tension et du contrôle, pour retrouver notre état naturel de détente et de paix. Dès que nous nous contractons, nous nous éloignons de cet état et entrons dans un mode de contrôle où la résistance s'installe dans notre esprit, mais il n’y a rien à contrôler dans notre monde à part notre mental. Tout le monde qui nous entoure vit dans ce mental y compris la personne que nous pensons être.

Nous devons nous libérer de la notion de péché et de la souffrance qui en découle. Ces concepts n'existent qu'au sein d'une réalité illusoire que nous avons créée. En réalité, Dieu ne nous considère pas comme pécheurs, car il n'y a qu'amour en Lui.

Pour répondre directement à la question, je dirais que dans 90 % des cas ce sont nos mémoires qui sont aux commandes. C’est notre subconscient qui dirige notre vie car nous nous identifions à toutes les idées, émotions ou croyances qu’il pose devant nous dans notre vie. Ceci signifie donc que, si nous ne faisons rien, nous vivons notre vie sans être conscient de ce que nous faisons. Comment nous étonner, dans ces conditions, d’être malheureux ?

Nos pensées, qu'elles soient positives ou négatives, déforment la réalité. Elles sont prisonnières du système de la dualité, qui nous incite à séparer les êtres et les choses.
Lorsque nous nous connectons à notre cœur, un sentiment clair et sans ambiguïté précède la pensée. Ce ressenti est le véritable reflet de la réalité. L'écoute du cœur est une discipline.

La justice ne peut être rendue que dans l’Amour, dès que quelqu’un est lésé on ne peut plus parler de justice. Aussi est-il important que chacun de nous, dans son propre chemin de vie, s’attache dans la mesure du possible à être dans l’Amour avant de prendre une décision quelconque afin de respecter le principe de justice pour soi et pour les autres.

Ce qui est intéressant avec Ho’oponopono et les principes du Huna c’est qu’ils nous proposent de trouver le bonheur en inversant complètement et radicalement notre façon de concevoir la vie. Nous pensons généralement que ce qui se passe autour de nous nous influence, nous met de bonne ou de mauvaise humeur, la philosophie Hawaïenne quant à elle nous explique que c’est exactement l’inverse, c’est notre état d’être et nos pensées qui créent notre environnement.

Notre recherche spirituelle ne doit pas être une activité à part dans notre vie, elle doit se mettre en pratique tous les jours. Notre quotidien nous fournit son lot d’émotions, de problèmes et de difficultés que nous devons impérativement traiter par la spiritualité car ce sont les reflets des mémoires que nous avons en nous.

Ho’oponopono est un processus de pardon, il permet de corriger notre perception de la réalité qui est déformée par des mémoires. C’est cela pardonner : mettre fin au cercle infernal du jugement et de la culpabilité.

Avant la création, il y a la volonté. C'est une force divine qui nous permet de concevoir, de planifier et de réaliser nos rêves. Sans volonté, il n'y a que du néant.
La création est un acte divin. En tant que co-créateurs avec Dieu, nous pouvons utiliser notre volonté pour donner vie à nos aspirations.

Nous avons souvent l’impression que nous sommes des victimes de la vie, qu’elle est dure, qu’il faut se battre pour survivre, que l’être humain est violent et nous savons tous que l’homme est un loup pour l’homme. Toute cette construction intellectuelle autour de la dureté de la vie nous est inspirée par ce que nous voyons autour de nous et par les croyances que nos prédécesseurs nous ont laissées. Tout ceci a pour effet de nous maintenir englués dans un état de victime impuissante alors qu’en réalité nous sommes des êtres faits d’Amour et de Lumière, nous sommes donc absolument libres. La seule limite à notre liberté est notre imagination, tous les blocages ne sont que des mémoires.

Nous avons tous soif d’amour, de lumière et de paix, mais il semble qu’il y ait une force échappant à notre volonté qui s’y oppose, elle veut nous faire souffrir et que nous soyons malheureux. C’est la force du mal. Lutter contre elle ne sert à rien, elle gagne à tous les coups. La seule solution pour y échapper est de l’accepter et de l’aimer.

La certitude est le sentiment de paix et de confiance qui nous vient lorsque nous savons que nous sommes sur le bon chemin. Elle est un pilier de l'amour et de la réalité. Sans certitude, nous sommes perdus dans un monde de rêves et de théories. Nous nous efforçons sans cesse de prouver notre existence, mais nous ne trouvons jamais de satisfaction.

La culpabilité est un obstacle à l’éveil, nous en sommes tous imprégné quelle que soit notre culture ou notre religion et même si nous n’en avons pas. Pour se protéger de cette culpabilité, notre ego a construit toute une armada de défenses au premier rang desquelles figure le déni. Notre priorité absolue est de défaire cette culpabilité et ce déni sans nous soucier de l’éveil, car nous sommes déjà éveillés, la culpabilité et le déni nous empêchent juste de faire tomber les voiles qui nous masquent la Réalité.

Le monde réel est parfait parce qu’il a été créé par la Divinité. Il nous est inutile d’essayer d’imaginer ce monde réel parce que l’image que nous obtiendrions serait comme toujours déformée par nos croyances limitées, nos mémoires. Ce monde parfait il nous faut le sentir avant de le voir, c’est par notre ressenti que nous le percevrons. Ce sera beau, simple, naturel, magnifique mais il n’y aura pas de quoi s’émerveiller, ça sera juste là, devant nous à notre portée et nous n’aurons qu’à en profiter, sans effusion, sans émotion, naturellement, dans la paix et l’amour.

Nous sommes responsables à 100 % de tout ce qu’il y a autour de nous, dans notre univers. C’est nous qui créons toute l’agitation qui nous entoure, et cette agitation nous nuit. En effet, nous avons besoin de calme pour prendre une décision. Toute décision prise dans l’agitation est un acte posé sur des sables mouvants, il est voué à l’échec et à générer encore plus d’agitation autour de nous. Pour trouver la paix, il nous faut arrêter de créer du bruit.

Si Ho’oponopono nous dit que nous sommes responsables à 100 % de tout ce que nous vivons c’est parce que tout ce que nous observons autour de nous est le reflet de notre état d’être. Que nous ayons un caillou dans la chaussure, des problèmes d’argent ou sentimentaux ou encore qu’une guerre éclate, nous en sommes responsables et cela reflète ce qu’il y a en nous.

Si le Dr Hew Len et Joe Vitale ont appelé leur livre sur Ho’oponopono « Zéro limite » ce n’est pas sans raison. Le rôle fondamental du processus de pardon Ho’oponopono est de nous amener à cet état de Zéro limite en effaçant nos mémoires. Voyons plus en détail de quoi il s’agit.

La Divinité est Amour, l’univers en est entièrement constitué, tout ce qui n’est pas Amour n’est donc pas Réel. Ce que nous percevons de l’univers n’est pas la Réalité, celle-ci nous est masquée par nos croyances et nos émotions, en un mot nos mémoires. Ces dernières agissent comme des voiles qui viennent déformer la réalité. Nous avons en chacun de nous une quantité astronomique de mémoires, notre vision est par conséquent presque totalement déformée.