Tout ce qui se passe dans notre vie est une illusion que nous maintenons par nos croyances et que nous projetons à l’extérieur de nous. C’est ainsi que le Dr Hew Len a nettoyé l’hôpital psychiatrique dans lequel il travaillait (voir le livre Zéro Limite). Il savait que les horreurs commises par les personnes incarcérées dans cet asile correspondaient à des mémoires qu’il avait en lui. C’est en effaçant ces mémoires en lui avec Ho’oponopono qu’il les a également supprimées de son environnement et donc des patients de l’asile.
Tant que nous ne lâcherons pas nos croyances, nous vivrons des malheurs comme s’ils étaient réels.
La peur nous fait croire que notre prison est sans issue, comme si nous étions condamné à vie et que nous vivions dans un cauchemar. Pour sortir de cette prison, nous devons la transcender en permettant à toutes nos émotions de s’exprimer : la peur, la souffrance, la tristesse… C’est parce que nous les réprimons qu’elles deviennent négatives.
Il n’y a qu’une seule façon de créer la négativité, donc la souffrance : c’est l’opposition. Lorsque nous nous opposons à la maladie, nous l’amplifions. Lorsque nous n’acceptons pas notre malheur ou notre souffrance, nous les augmentons.
Nous ne nous en rendons pas compte car ces oppositions sont projetées à l’extérieur de nous, envers des personnes, des événements ou des objets, sous forme de critiques ou d’accusations. En faisant cela nous éloignons davantage la cause du mal-être de notre conscience en pointant du doigt les autres. Le chemin pour revenir à la conscience et à la raison devient alors plus long et plus ardu.
Souvent, lorsque quelque chose ne va pas dans notre vie, nous cherchons immédiatement, par réflexe, un coupable à l’extérieur de nous.
Ne gardons pas la haine dans notre cœur car personne ne fera le travail à notre place. Nous devons demander pardon aux autres, mentalement et sincèrement, sans cesse, jusqu’à ce que notre cœur soit purifié de toute rancune. C’est le sens, le rôle, de la pratique de Ho’oponopono.
Demandons pardon à nos mémoires de ne pas vouloir les accueillir, à notre enfant intérieur de l’avoir négligé, et à la Divinité de nous être détourné d’elle.
Accueillons tout, absolument tout, avec un cœur ouvert. Permettons à chacun de s’exprimer librement, quel que soit leur propos. Si nous nous sentons encore atteint, agressé ou attaqué par leurs paroles, remettons-nous en question, car il y a probablement quelque chose qui n’a pas encore été nettoyé, c’est-à-dire pardonné.
Avec une purification complète, un pardon total, nous devenons inattaquable et invulnérable. Ni les gens, ni la souffrance, ni le malheur, ni la maladie ne peuvent nous atteindre, nous atteignons l’état de zéro limite, l’état d’éveil.