Nous avons tous été créés à l’image de Dieu or, la seule chose que nous savons de Lui c’est qu’il est le Créateur. Il a créé l’Univers, Il nous a créé à son image c’est à dire que nous sommes également des créateurs, nous créons notre vie à chaque instant en fonction de notre état d’être.
Alors, puisque nous créons notre vie, pourquoi la créons nous si difficile à vivre ? Parce que c’est notre enfant intérieur qui est aux commandes. Avez-vous déjà essayé de laisser les commandes de votre voiture à un(e) enfant de 6-7 ans ? Non ? Vous avez bien fait. Pourtant c’est un(e) enfant de cet age qui est aux commandes de votre vie, alors de soyez pas trop surpris de vous prendre des murs ! Cet enfant est très crédule, il accepte tout ce qu’on lui dit et il l’enregistre, même si l’information ne contient pas d’Amour. C’est ce que l’on appelle les mémoires. Lorsque nous rencontrons une situation délicate, l’enfant intérieur va rechercher dans l’historique des situations similaires déjà rencontrées ou apprises et va proposer LA solution au conscient qui va la mettre en œuvre aussitôt. Des fois ça tombe juste, souvent nous commettons une nouvelle erreur.
Ça tombera juste si l’idée initiale est une idée d’Amour car l’Amour est la fondation la plus solide qui soit. Tout raisonnement ou projet construit sur une base d’Amour, une idée vraie, aboutira quelles que soient les difficultés rencontrées. Par contre tout raisonnement ou projet construit sur une mémoire de non amour, une idée fausse est voué à l’échec car il sera construit sur des sables mouvants.
Si nous observons l’état du monde qui nous entoure, force est de constater qu’il a été construit sur des sables mouvants, des mémoires. Rien de plus normal puisque la puissance du raisonnement nous est apprise depuis notre plus jeune age sans qu’à aucun moment se pose la question des mémoires. Nous sommes tous responsables à 100 % de l’état du monde car celui ci dépend de l’état intérieur de chacun de nous. Pour mettre fin aux guerres, aux famines, aux violences et à toutes les difficultés rencontrées dans nos vies il nous faut effacer nos mémoires pour remplacer nos idées de non amour par des idées issues de la Source.
Pour cela le premier réflexe à avoir c’est d’être à l’écoute de nos ressentis. Un ressenti agréable face à une idée ou un projet annonce une idée juste. Évidemment, la notion d’agréable exclut tout sentiment de fierté ou de supériorité ou encore d’orgueil car c’est là que se situe le piège. Ces sentiments procurent eux aussi des ressentis agréables. La seule méthode efficace ici, c’est le travail quotidien réalisé en acceptant de se tromper sans culpabiliser. Cela demande du courage car il faudra recommencer sans sans cesse tout en corrigeant nos erreurs. Le mieux c’est de le prendre comme un jeu, car s’en est un ! Se lever chaque matin en se disant que l’on va rencontrer des mémoires et que l’on va les effacer est un challenge motivant.
La deuxième chose à faire est de choisir l’outil adapté à la situation à effacer. Une mémoire lourde qui nous pollue depuis longtemps ne s’effacera pas efficacement en n’utilisant que le mantra, il faudra d’abord utiliser le protocole de Morrnah en 12 étapes plusieurs fois par cycles de 3. Il peut arriver qu’une mémoire traitée ainsi revienne mais en général les effets sont beaucoup moins dévastateurs et la prière complète de Ho’oponopono ou le mantra sont alors suffisants pour compléter le travail.
La troisième chose à faire est de ne pas attendre un résultat précis. Ce n’est pas notre mental qui décide ici, c’est la Divinité. Une solution qui paraît idéale à notre mental ne convient que rarement à notre âme. Donc une fois qu’une mémoire est traitée nous ressentons du détachement et c’est tout. La vie nous dira tôt ou tard ce qu’il en est.
En amont de l’effacement des mémoires, il est important de ne plus en créer de nouvelles. Pour cela nous pouvons suivre quelques principes très simples, basés sur l’Amour, que sont les 7 principes de vie de la Huna ou encore les 4 accords Toltèques. Nous en parlerons prochainement, en attendant, souhaitons nous un joyeux travail sur nous !