
Centre Européen de Ho'oponopono
29/06/24
La soif

Chaque fois que quelque chose nous arrive, nous le jugeons positivement ou, plus souvent, négativement. A ce moment là, nous devons plonger en nous-même pour identifier la partie de nous qui juge et condamne. Cette voix provient d'une mémoire conditionnée par un programme auquel nous nous sommes identifiés.
En réalité, notre essence véritable ne juge jamais. Chacun de nous est l'ambassadeur de Dieu sur Terre, chargé de dissiper une illusion : le mal existe. Car oui, c’est une illusion. Elle est issue de notre mémoire racine qui nous fait croire que nous sommes séparés de Dieu.
Donc, lorsque nous percevons une personne malveillante, désagréable ou malhonnête, il nous faut bien comprendre qu'il s'agit d'une illusion. Ne cherchons pas à déterminer si elle est dans le vrai ou le faux, mais observons plutôt la partie de nous qui la juge.
En la découvrant, nous constaterons que ce personnage, cette mémoire, manque d'amour. Il condamne les autres car ils reflètent la honte qu'il refuse de voir. Il se croit indigne d'amour.
En lui offrant notre amour, nous l'apaisons et sa honte refoulée, projetée sur le monde extérieur, se dissipe. Ce schéma ne se reproduira plus dans notre vie. Voilà le rôle de Ho’oponopono.
Par cet amour, cette mémoire se dissout en nous, c'est le processus d'intégration.
Tout problème rencontré découle d'un manque d'amour en nous. La personne désagréable que nous percevons est toujours une mémoire à laquelle nous nous sommes identifiés et qui nous supplie de la libérer. C'est une partie de notre esprit prisonnière de cette mémoire.
Imaginez quelqu'un qui se coince le doigt : il souffre et reste immobilisé. Il doit faire face à la situation sans violence. C’est ce qui nous arrive lorsque nous sommes face à une mémoire.
En comprenant ce phénomène, nous effacerons plus facilement ces mémoires et accélérerons notre retour à notre foyer, notre cœur.
Nous réaliserons que le monde a toujours été parfait et que tout ce que nous avons vécu n'était qu'un mirage dû à notre soif d'amour.
La Source a toujours été là, inépuisable. Nous avez cru qu'elle était extérieure à nous et qu'elle pouvait manquer, mais il n'en est rien.