Pour cela nous effaçons continuellement les mémoires contenues dans notre subconscient. Toutes ces mémoires ont pour origine la mémoire de la séparation d’avec le Divin qui a engendré les mémoires de peurs, notamment la peur de la vengeance divine, et les mémoires de culpabilité qui en découlent. Pour nous protéger nous choisissons généralement de nier notre séparation, notre peur et notre culpabilité et nous nous enfonçons dans le rêve.
En vérité personne n’est coupable de quoi que ce soit, nous avons tous choisi librement de nous incarner afin de permettre à Dieu de prendre conscience, à travers nous, de qui il est. Nous sommes des « particules » divines en train de créer des expériences de vie et pour cela nous avons besoin d’oublier notre lien à la divinité. Mais oublier ne signifie pas rompre. Le lien avec la divinité existe en chacun de nous et c’est notre Aumakua qui est ce lien. Nous pouvons aussi l’appeler notre âme si cela nous va mieux, ou encore notre guide. En effaçant nos mémoires, le processus de pardon nous permet de les transformer en amour, ainsi nous affaiblissons la mémoire racine, la mémoire de séparation. Lorsque notre subconscient contiendra plus de mémoires d’amour que de non amour, la mémoire racine cédera et nous atteindrons le point zéro, l’état dans lequel notre famille intérieure est unifiée, le conscient, le subconscient et notre âme sont réunis. Nous prenons alors conscience de notre divinité et tout devient possible, nous ne connaissons plus aucune limite, nous vivons dans le Réalité, le rêve est terminé.