Osons enlever ces masques. Nous n'avons besoin d'aucune protection, personne ne va nous punir. Ce sont ces masques qui créent ce scénario de danger et d'attaque.
En nous cachant derrière nos masques pour nous protéger d'une menace imaginaire, nous créons l'ennemi que nous redoutons. Une guerre illusoire prend alors vie.
Affrontons nos peurs sans les projeter sur les autres. Assumons nos responsabilités sans accuser personne. L'illusion du danger s'évanouira et la paix reviendra dans notre vie.
Nous avons passé notre vie à chercher des coupables, à pointer du doigt les responsables de nos maux. Ce cercle vicieux risque de durer jusqu'à la fin de nos jours, si nous ne le brisons pas.
Combien de vies nous faudra-t-il pour chasser ces fantômes avant de nous réveiller ?
Cette quête incessante de coupables nous mène droit vers la souffrance. Tant que nous nous obstinons à condamner, nous nous condamnons nous-même. Et seule la mort, cette condamnation ultime, nous apportera une satisfaction illusoire.
Observons votre vie : la mort et le malheur y règnent, car nous leur donnons le pouvoir. La vie, elle, ne connaît ni la mort ni la fin malheureuse. Ce sont nos inventions, nos mécanismes de défense contre un anéantissement imaginaire, qui génèrent ces souffrances.
Lâchons ce jeu insensé, célébrons la vie, libre de toute peur, de tout danger et de toute culpabilité. Louons l'amour qui nous unit à l'univers et exprimons notre gratitude. C'est la véritable façon de vivre.