Lorsque nous engageons nos émotions, nous sommes obligés de fournir une énergie supplémentaire, ce qui finit par nous épuiser. C’est la cause principale de la fatigue : l’organisme n’a plus la possibilité de récupérer et d’être à jour. Les émotions sont le résultat d’un accord consenti de notre part affirmant des idées contradictoires. Elles disparaissent lorsque toutes nos pensées vont dans le même sens.
La cohérence mène à l’unité qui reflète la vérité. Tant que nous nous sentons obligés de défendre nos idées, nous sommes dans les émotions et il nous est impossible de percevoir la vérité. Ce sont les émotions qui voilent notre vue et nous empêchent de regarder par le troisième œil, qui est le lien entre le haut et le bas, le monde réel et le monde illusoire.
Nous recevons la réalité dans sa pureté et nous la déformons à travers nos émotions. Notre troisième œil est à notre portée ; nous regardons par lui en permanence, c’est notre conscient. Le conscient nous montre toujours notre réalité. Soit elle est déformée par les émotions à travers les mémoires, soit nous la voyons telle qu’elle est, si nous sommes transparents.
Ce n’est pas le troisième œil qui est en cause, mais celui qui regarde. Car il est ouvert en permanence et nous montre toujours ce que nous voulons regarder. Lorsque nous arrêterons de vouloir regarder à travers nos idées subjectives, la réalité se dévoilera à nouveau devant nous.
L’ambiguïté, c’est nous qui l’avons choisie sciemment afin de nous cacher de Dieu, qui est la vérité, à cause des idées erronées que nous avons adoptées et prises pour des vérités. Ces idées erronées et contradictoires, ces émotions conflictuelles, sont notre stratégie de défense ; nous sommes persuadés d’être menacés, car nous avons fait du mal et méritons punition.
Nous remarquerons qu’à chaque fois que nous nous sentons menacés ou agressés, nous sortons nos grandes théories, comme moyen de défense, certes erronées, pour impressionner et dissuader « l’ennemi ».
La peur nous empêche de voir avec clarté mais l’amour nous rend la transparence. Aimons sans compter ami ou ennemi, agréable ou désagréable, femme ou homme.
Soyons le pont de la rédemption que les autres cherchent à traverser désespérément. Engageons-nous dans notre vie et ne nous contentons pas des théories. L’expérience nous conduit, tôt ou tard, à la vérité.