
Centre Européen de Ho'oponopono
01/02/25
Le positif et le négatif

Nous ne nous rendons pas compte de l’importance du rôle de l’Autre pour nous libérer. Tout ce que nous recevons de lui est venu de nous, le bon comme le mauvais.
Il est vraiment notre miroir, il nous dit exactement ce que nous pensons de nous, sans aucune altération. L’Autre n’est pas seulement l’ami ou l’ennemi qui est en face de nous, il est partout dans tous les phénomènes que nous rencontrons dans notre vie.
L’Autre est le messager de Dieu qui vient nous réveiller selon notre état d’être. Il est doux lorsque nous le sommes et violent lorsque nous le sommes aussi.
Le réveil consiste à assimiler l’Autre sans aucune condition, c’est l’intégration de soi. Notre être a besoin de retrouver sa totalité. Tout ce que nous voyons et que nous ne reconnaissons pas comme nous, est l’illusion de la séparation.
L’ennemi ou le diable que nous observons est un aspect de nous non reconnu, parce que nous l’avons jugé puis nié. Toute beauté, toute personne qui nous attire, toutes les qualités que nous souhaitons avoir, sont des aspects de nous non reconnus, parce que nous nous jugeons.
Vivre en paix, c’est considérer tous ceux que nous voyons, indélicats, agressifs, méchants ou ennemis, comme des porteurs de messages nous indiquant la façon dont nous jugeons.
Et si nous sommes de bonne volonté et que nous nous remettons sincèrement en question, nous voyons clairement qu’à un moment donné, nous avons émis des jugements que nous avons reniés aussitôt et qu'ils correspondent exactement à ce que nous recevons. Nous comprendrons alors que ce discours n’est pas une simple théorie.
Le côté positif de la vie qui nous attire et après lequel nous courons est un aspect de nous dont nous nous sommes privés à cause d’une mauvaise estime de nous. Il est inutile de chercher à le récupérer à l’extérieur de nous, sinon nous allons passer toute notre vie à courir après l’amour, la santé, la réussite ou tout ce que nous désirons ardemment.
Lorsque nous nous pardonnons, nous effaçons notre sentiment de culpabilité et notre auto-jugement s’arrête, alors nous récupérons tous ces aspects positifs. Et tous les aspects négatifs que nous projetons à l’extérieur disparaissent, car ils existent uniquement par notre jugement.
Sans culpabilité, il n’y a pas de jugement, sans jugement, il n’y a pas de séparation, sans la séparation, le mal n’existe pas.