
Centre Européen de Ho'oponopono
16/11/24
Plaisir et souffrance

Nos désirs sont des réponses à nos souffrances. Chaque fois que nous souffrons c’est que nous cherchons quelque chose pour apaiser ou éliminer cette souffrance. Cette recherche du désir et du plaisir serait le baume qui va guérir notre plaie. Simple croyance.
Dès que l'effet du baume s'estompe, la souffrance recommence. C'est un jeu infernal, il faut que cela s'arrête un jour ! Nous finirons par comprendre que le plaisir suspend la souffrance, mais qu’il ne l'élimine pas. Lorsque nous cherchons le plaisir pour traiter la souffrance, nous abandonnons notre poste de commandant. C'est-à-dire que nous abandonnons notre enfant intérieur tout en croyant le soigner. Notre vie devient le jeu du désir et de l'aversion, et nous, au milieu, désespérés, nous ne savons plus comment la gérer ! C'est l'illusion de la souffrance qui nous met dans une telle situation. La peur de souffrir dérègle toute notre vie et nous avons l'impression de prendre un chemin que nous n'avons pas choisi. Il faut que nous comprenions que c'est nous qui créons cette souffrance en nous opposant à la vie. Alors, il n'y a que nous qui puissions l'arrêter, aucun agent extérieur, encore moins une personne. Qu'est-ce qui nous pousse à nous opposer à la vie ? La croyance qu'elle peut nous faire du mal. Tout est histoire de croyances, donc de mémoires. Des personnages fictifs qui nous hantent et qui dirigent notre vie, profitant de notre absence, à cause de cette obsession de trouver un remède par le plaisir. Il suffit d'effacer cette croyance pour que tout s'arrête et que notre vie reprenne son cours normal avec la joie et la responsabilité. Nous devons faire face à cette croyance pour l'effacer, reprendre notre vie en main et accepter la souffrance. Elle finira par partir, car il n'y aura plus d'opposition en nous. C'est une question de courage. Apprenons à souffrir dans l'acceptation, doucement et progressivement, jusqu'à ce que la souffrance ne nous fasse plus peur. Ainsi, notre enfant intérieur sera à nouveau en paix auprès de nous. C'est notre enfant qui souffre et nous en sommes responsables, parce qu'il dépend de nous. Chercher une aide extérieure est nécessaire, mais cela ne le guérit pas, cela l'apaise juste le temps que nous trouvions une solution radicale.