C’est lui qui vit dans l’illusion et c’est lui, aussi, qui souffre et qui prend plaisir. Il est développé à partir de l’idée de la séparation.
Notre tâche actuelle consiste à sauver cet enfant car il arrive à maturité et il commence à s’étouffer dans la matrice de toutes ces croyances. Autrement dit, il ne croit plus et il a besoin de comprendre la vérité afin qu’il puisse vivre dans le monde réel qui est l’Amour et la paix.
L’enfant intérieur est le résultat d’une attention particulière de notre esprit : la supposition que nous sommes séparés de la Source. Alors cet enfant abandonné a besoin à présent de rejoindre sa Source.
La difficulté pour nous, c'est que nous n’arrivons pas à séparer notre enfant de ses croyances. Car nous croyons être ces croyances, d’où leur domination sur nous.
Le moyen le plus rapide pour les défaire est de reconnaître leur existence et leur pouvoir sur nous. C’est-à-dire que tout ce que nous vivons, en dehors de l’amour et de la paix intérieure, est faux et que cela ne nous représente pas.
Le fait de reconnaître ces croyances nous libère de leur poids et nous permet de prendre de la distance avec elles. Ainsi, cela nous permet de les remettre en question. D’où la nécessité de la sincérité avec soi-même avant toute chose.
Lorsque nous prenons de la distance avec les croyances, elles s’affaiblissent et nous sentons de moins en moins le besoin de les défendre, car nous sommes de moins en moins attachés à elles.
La sincérité est un grand facteur pour la prise de conscience. Cette même sincérité nous amène droit à ce fameux sentiment de culpabilité refoulé.
La prise de conscience s’opère sur deux niveaux, la vision et le ressenti. Nous voyons que ces croyances ne font pas partie de nous et nous sentons leurs effets néfastes sur nous.
La sincérité ouvre notre conscience et nous conduit vers nos ressentis. Le pardon efface nos émotions et nous conduit à la prise de conscience. Si nous pratiquons les deux à la fois, nous ne resterons pas longtemps dominés par nos mémoires.