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Toute destinée mène à l’éveil

L'éveil, ce n'est pas quelque chose de compliqué ou de spectaculaire. En réalité, c'est notre état naturel depuis toujours. Il nous apporte un calme et une paix incroyables, rarement ressentis dans ce monde.
Quand notre esprit s'éveille, nous comprenons que nous n'avons rien à retenir ou à quoi nous accrocher, ni ici ni ailleurs. Alors, nous lâchons tout.
Nous nous détachons complètement de notre ego après avoir compris qu'il n'était qu'une idée que nous entretenions nous-mêmes parce que nous pensions qu'elle était réelle.
Nous ne perdons rien en nous libérant de l'ego. Au contraire, ce que nous prenions pour l'ego, c'était en vérité nous-mêmes. Nous avions adopté de fausses idées qui ne reflétaient aucune vérité, nous pouvons les appeler « mémoires » ou « sub-personnalités » et nous avons préféré ces fausses idées à la vérité.
Toute notre manière de penser était alors organisée autour de l'idée de maintenir en vie ce personnage que nous avions inventé. Ce n'était qu'un mélange d'idées souvent contradictoires.
Plus nous nous approchons de cet éveil profond, moins nous avons envie d'attirer l'attention, d'impressionner les autres ou de chercher leur approbation.
Le « faire » (l'action motivée par un but) diminue, et « l'être » (notre nature profonde) grandit. Cela n'a rien à voir avec le mouvement physique, mais avec notre intention profonde.
Le "faire" a toujours pour but d'obtenir quelque chose, c'est pourquoi nous en avons de moins en moins besoin. L'« être », c'est vivre dans nos ressentis. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience que nous sommes déjà comblés.
Le manque nous pousse à agir (le "faire"). La satisfaction nous invite à vivre simplement ce qui est (l'« être »). Le "faire" est souvent vu comme une action, mais en réalité, c'est souvent une réaction à un manque. Nous ne trouvons la bonne action que dans l'« être ».
Quand nous sommes dans l'« être », nous savons naturellement quoi faire. Mais quand nous sommes seulement dans le « faire », nous ne savons pas comment « être ».
Le "faire" appartient à l'illusion (au rêve), tandis que l'« être » appartient à l'éveil. C'est pourquoi, tout ce que nous faisons par besoin nous maintient dans l'illusion, et le rêve nous semble réel.
Lorsque nous rencontrons quelqu'un qui ne croit pas à cette idée d'éveil, nous comprenons simplement qu'il n'a pas encore trouvé l'Amour et qu'il ressent le besoin d'obtenir quelque chose.
L'Amour est le seul éveil véritable. Il est accessible à tout le monde, sans condition ni contrepartie. Il n'y a ni privilégiés ni défavorisés pour vivre cet Amour. Chacun de nous est absolument libre de le choisir ou non, à tout moment.