Texte de Riad Zein :
L'Esprit Pono, c'est l'esprit de la nature qui est la manifestation de la Déesse Mère. Enfin il s'est présenté à moi comme ça.

Le fait de chercher la vie est très fatiguant pour toi. Ta réflexion s’appuie toujours sur tes expériences précédentes, tes souvenirs, les tiens mais aussi ceux de ta famille, de ta généalogie, ou de ta communauté.

Être responsable de sa vie à 100 % c’est reconnaître et accepter que l’on est responsable de tout ce qui s’y passe.

Le déni est le plus grand obstacle dans notre évolution spirituelle. Nous créons nous-même nos propres problèmes, difficultés etc. ... puis nous le renions aussitôt en renvoyant la faute sur les autres, la vie, Dieu ...

La souffrance est créée par celui qui souffre, c’est-à-dire par nous-même. Cette souffrance est issue de la mentalité du manque.

Ho’oponopono est un processus de pardon qui nous ramène dans un état de paix et de sérénité que l’on nomme le présent.

Pour atteindre l’état de zéro limite, ou l’éveil pour utiliser un terme plus générique, nous devons être absolument sincère avec nous même.

Une des conséquences du 100 % responsable est que nous sommes donc forcément responsables de toute agression dont nous serions victime.

Mourir à soi-même c’est arrêter de donner un sens à la vie à l’aide du mental. A vrai dire, c’est la seule façon de mourir car c’est la fin du rêve, la fin de ce que nous appelons notre réalité.

Comme nous l’avons déjà vu, nous sommes responsables à 100 % de tout ce qui nous arrive. Maintenant nous le savons mais nous avons encore du mal à l’accepter.

La terre arrive à la fin d'un cycle, elle doit hausser sa vibration, entrer dans une nouvelle dimension. Elle ne peut plus attendre, elle a commencé son ascension, il est impossible de faire demi tour.

La notion du péché originel a la vie dure. Nous sommes convaincu qu’il faut souffrir pour réussir, travailler dur pour gagner sa vie, la liste est longue.

Nous ne sommes pas notre corps, nous ne sommes pas nos pensées, nous sommes notre âme, une parcelle divine sans tâche, éternelle et joyeuse.

Seul existe le présent, c’est ici et maintenant. Le passé est un présent qui n’existe plus, le futur est un présent qui n’existe pas encore.

Notre état général définit notre degré d’engagement dans la vie. Quoi qu’il nous arrive, accident, maladie ou autre nous signalent que nous n’avons pas pris la bonne direction, que nous avons fait un choix de non amour, que nous n’avons pas assumé notre responsabilité.

Nous sommes des êtres de lumières qui ont choisi de vivre un rêve de non Amour afin de prendre conscience de qui nous sommes.

Nous ressentons tous une peur au fond de nous mais nous nous y sommes habitués et c’est à peine si nous la percevons.

Les maladies nous indiquent, d’un point de vue spirituel, que nous faisons fausse route.

La douleur et la souffrance n’existent pas dans la réalité « vraie ». Ils sont un peu comme des mirages que nous rencontrons dans le désert.

Lorsque nous ressentons de la peur, notre préoccupation principale est de chercher à nous en débarrasser, par n’importe quel moyen. Un de ces moyens est l’évasion par le rêve soit pendant notre sommeil soit en restant éveillés.

La cause de tout déni est la peur, la cause de toute peur est l'absence d'Amour et la cause de toute absence d'Amour est l'identification au monde de la séparation, cette idée initiale qui nous pousse à croire que nous sommes séparés les uns des autres et de Dieu.

Dans une large majorité, nous ne sommes pas conscient du fait que nous ne sommes pas notre ego mais notre âme.

Lorsque nous déclarons être honnête, généreux, gentil, méchant, rancunier ou tout autre qualification, nous réalisons une identification. Or cette identification est un pur produit de notre mental, c’est-à-dire un mensonge.

Nous vivons dans une réalité fausse, duelle, et notre vision des évènements est pour le moins biaisée, incomplète.

Chacun de nous possède en lui toute la connaissance, ésotérique comme exotérique. Nous l’avons occultée afin de pouvoir faire l’expérience de l’ignorance.

Avant, nous étions sous l’emprise des mémoires qui formaient notre ego. Nous avons effacé la plus grosses partie de ces mémoires avec Ho’oponopono et appris par la même occasion l’Amour par le lâcher-prise et l’acceptation. Maintenant, il nous faut mettre cet Amour en action par le service aux autres. C’est le don de soi.

Tout ce que nous vivons en ce moment est la matérialisation de nos pensées dans un monde imaginaire.

Notre corps est l’extension de notre âme et, de ce fait, il est parfait et sacré.

Tout ce que nous voyons autour de nous n’est pas réel. Il s’agit d’une vision subjective de la réalité, tout d’abord filtrée par la Matrice Mère, l’inconscient collectif, puis perçue par l’ego.

L’Amour est offert à tout le monde chacun l’apprécie selon sa sensibilité.

Cette mémoire (appelée également personnage ou sous personnalité) est responsable de beaucoup de problèmes relationnels.

Dieu est le TOUT, c’est-à-dire chaque particule visible ou invisible, tangible ou intangible, de l’Univers.

Lors de la création, le big bang, l’esprit de l’humanité a choisi de faire l’expérience de la séparation d’avec Dieu.

La joie de vivre est notre état naturel, c’est une ivresse divine.

Nous devons cesser d’interpréter ce que nous vivons. La seule façon de comprendre la réalité c’est de la vivre et de la ressentir pleinement.

Le fait de vouloir chercher la vérité est une décision de l’ego et le risque est grand qu’il s’agisse d’une ruse de sa part pour nous faire croire que nous avançons sur un chemin spirituel alors qu’en fait nous tournons en rond.

Faire l’expérience d’une idée théorique est le meilleur moyen d’apprendre à se connaître soi-même au travers de nos réactions.

Nous sommes convaincus au fond de nous même d’être uniquement notre corps.

La question n’est pas « à qui Dieu parle-t-il », mais plutôt « qui écoute » ! (Neale Donald Walsh, Conversation avec Dieu).

Nous sommes des chercheurs de vérité et, ce faisant, nous nous emprisonnons. Dans le cadre de notre recherche spirituelle, nous lisons énormément, nous étudions de nouvelles idées, nous les essayons, nous en validons certaines puis, inconsciemment, nous établissons des règles.

Toutes nos blessures, bien que faisant partie de l’illusion, ont besoin d’être aimées et purifiées.

Avant d’avoir appris à effacer nos mémoires, nous sommes en phase avec elles. Elles font partie de nous et nous nous identifions à elles. Nous accumulons les ennuis et nous nous croyons victime de la vie.

Tous les problèmes physiques que nous rencontrons, être gros, maigre, moche, handicapé, malade etc… sont des mémoires ou des croyances que nous avons choisi d’incarner. Notre but n’est donc pas de chercher à les corriger ou à les guérir mais bien de les accepter tels qu’ils sont en leur donnant de l’Amour.

Nous sommes Dieu, donc nous sommes des créateurs mais nous l’avons oublié. Tout ce que nous vivons au cours de nos incarnations est une préparation à la création consciente et individuelle.

Pour percevoir un évènement avec certitude, il nous faut l’approcher avec tous nos sens sans oublier le corps, le ressenti ainsi que l’intuition.

Lorsque nous souffrons, nous même ou quelqu’un d’autre, nous sommes dans l’illusion. Toutes les souffrances, tous ces malheurs que nous connaissons de part le monde sont des illusions. Traverser nos illusions, en prendre conscience, les accepter, nous permet de traverser la souffrance, c’est-à-dire de la guérir.

Notre mental est un outil conçu uniquement pour fonctionner en trois dimensions, il est en perpétuel mouvement et il ne connaît pas le silence. Il n’est pas capable de cerner ce qu’est le présent.

Notre société est construite sur un modèle patriarcal qui, depuis le début, dénigre la Femme. Cela a généré beaucoup de haine, de violence et de mépris contre elle et en retour beaucoup de colère envers l’Homme.

Nous voulons aimer mais nous ne savons pas comment, nous voulons suivre un chemin spirituel mais nous ne savons pas lequel, nous voulons être heureux mais nous ne savons pas comment faire …

Certains d’entre-nous pensent qu’il n’y a pas de but dans la vie car le but est dans le temps et le temps est une illusion. Or, comme tout est divin l’illusion l’est aussi et si cette illusion existe c’est justement pour atteindre un but !

Toutes les réflexions que nous pouvons avoir utilisent en permanence des données faussées par nos mémoires.

Tout ce qui arrive dans notre vie a été créé par notre esprit, c’est la raison pour laquelle nous sommes responsables à 100 % de notre vie.

Depuis notre naissance jusqu’à aujourd’hui nous sommes à la recherche de quelque chose qui nous manque et nous nous disons « lorsque je l’aurai trouvé, je serai heureux (se) ».

Tout est déjà en nous, il n’y a qu’à en prendre conscience pour le trouver et c’est en le donnant en premier lieu que nous en recevons de plus en plus par la suite.

Nous sommes Dieu, individuellement et tous ensemble car nous sommes Un. C’est la raison pour laquelle nous sommes responsable à 100 % de tout ce que nous vivons. Malheureusement cette vérité nous est cachée par nos mémoires. Si nous ne sommes pas contents de notre vie actuelle, il nous suffit de changer le monde en effaçant nos mémoires (mais pas nos souvenirs) et en élevant ainsi notre fréquence.

Notre but sur Terre n’est pas de mourir mais de parvenir à façonner notre monde grâce à l’Amour. Nous ne mourrons, ou plutôt notre corps physique ne meurt, que si nous n’y parvenons pas. C’est le signe que nous avons perdu la partie.

L’Univers entend et exhausse toujours nos prières, si nous ne sommes pas satisfaits du résultat cela provient d’une demande floue ou contradictoire avec nos désirs profonds.

Dieu est la Vie, l’Amour, le Tout, nous ne pouvons donc pas être en dehors de Dieu. Nous ne sommes pas perdus, nous sommes justes en train de rêver à ce qu’il pourrait se passer si nous étions en dehors de Lui.

Nous sommes nombreux à lutter contre notre ego, à vouloir le réduire au silence ou à souhaiter sa disparition. Grave erreur !

L’objectif de Ho’oponopono est de permettre à chacun de nous de retrouver son «identité de soi ».
L’identité de soi est un état d’être dans lequel nous savons très précisément et avec certitude qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons.

Notre perception ne reflète pas la réalité car elle passe par le filtre de nos mémoires, notre système de croyances. La réalité est là devant nous depuis toujours mais nous refusons de la voir car nous sommes habitués à la percevoir à travers nos mémoires, qu’elles soient ancestrales, collectives ou individuelles.

Notre état naturel est la neutralité. Lorsque nous nous engageons pour une idée ou contre une autre nous perdons notre neutralité, notre équilibre, car nous donnons de notre énergie à cette idée. Donc, être pour une idée revient à polariser positivement son énergie et être contre revient à polariser négativement mais dans les deux cas nous perdons notre neutralité.

Avec l’Amour nous pouvons tout guérir et le pardon est le chemin le plus court qui nous amène à cet Amour. La guérison est une prise de conscience que nous n’avons jamais été malade, nous réalisons alors que la maladie est une illusion. L’Amour efface l’illusion et nous ramène à la réalité où tout est parfait !

Le principe fondamental de Ho’oponopono est que chacun de nous vit dans un rêve, peu importe si le rêve est collectif ou individuel, le réveil est toujours une affaire personnelle.

La structure de l’espace-temps telle que nous la connaissons tous est une invention de l’esprit humain. Passé, présent, futur, Karma et vies antérieures, Adam et Ève et la notion de pêché, le pardon et l’expiation… tout cela fait partie de notre imaginaire collectif et a été placé là par nous.

Les mémoires sont innombrables dans notre subconscient mais elles sont toutes issues d’une seule : la mémoire de la séparation. Cette mémoire s’est créée au moment ou notre âme a décidé de faire l’expérience du non Amour, c’est-à-dire de se séparer de Dieu.

Tant que notre attention est dirigée vers le mental au lieu d’être dans le cœur et le ressenti nous resterons dans le monde des idées et de la dualité, c’est ce que l’on appelle la troisième dimension.

Le monde qui nous entoure et dans lequel chacun de nous évolue est une projection, il n’est pas la réalité. Chacun de nous est un projecteur qui projette le contenu de son subconscient, les mémoires, sur ce tout qui l’entoure.

Notre monde a beaucoup de problèmes, beaucoup de choses qui ne vont pas et nous ne savons pas bien ce qu’il conviendrait de faire pour améliorer tout ça.

La vie réelle, celle qui , pour l’instant, nous est masquée par nos mémoires, est créée à partir de l’Amour Inconditionnel, infini et illimité que l’on peut aussi appeler l’état de « Zéro Limite ».

Dans les principes de Ho’oponopono on parle beaucoup de l’identité de soi, mais de quoi s’agit-il au juste ?
L’identité de soi c’est l’amour de soi et s’aimer c’est affirmer ce que nous sommes.

La divinité, Dieu, est en perpétuelle évolution. Elle n’a pas de limite et la seule façon de la percevoir est de ressentir cette joie immense, infinie. Notre mental limité ne nous est d’aucun secours pour connaître Dieu, seul notre ressenti nous le permet.

La mémoire principale est appelée « mémoire de séparation ». Elle est la toute première à être apparue, au moment où notre âme a imaginé ce que cela pourrait être de ne plus être Dieu. Nous pouvons également l’appeler « la mémoire racine ».

Notre âme change d’humeur et le rôle de notre esprit et de créer la réalité qui va lui permettre, nous permettre, de vivre cette humeur. Notre esprit est le réalisateur de l’état de notre âme.

A l’origine, nous vivions dans l’amour Divin, nous nous laissions guider par notre ressenti, sans jamais rien interpréter par le mental. En vivant de la sorte, nous créions un monde heureux, dans l’amour inconditionnel, conscients du fait que nous étions tous Un. L’idée de nuire à autrui ne nous venait pas, car nous savions pertinemment que c’était nuire à nous même.

Ce que nous appelons l’ego est une partie de notre esprit qui en croit en la séparation avec le Divin, qui croit au non amour.

Nous sommes nombreux à avoir envie d’en finir avec la souffrance et la cruauté de ce monde mais tant que nous avons une attente, y compris celle-ci, nous sommes dans l’illusion et nous renforçons le manque et le non amour.

La symphonie divine est orchestrée par tous les êtres avec un accord parfait. Chacun joue son propre morceau en parfaite harmonie avec les autres.

La Lumière est la pensée de la Divinité. Elle représente le Père.
Une pensée qui ne fait pas ressentir l’amour est une pensée fausse, elle ne vient pas de la Divinité.

La séparation d’avec Dieu a causé en nous un traumatisme profond qui a créé en nous la mémoire de séparation. A chacune de nos incarnations, et à cause de cette mémoire, nous cherchons à guérir ce traumatisme dans le cadre d’un véritable processus de deuil.

La conscience est Une mais les niveaux de conscience sont infinis, ils sont tous à notre disposition car chacun de nous est cette Conscience suprême.

L’intelligence divine est l’intelligence du cœur et elle est très différente de l’intelligence mentale.
L’intelligence du cœur est reliée à la source, au Divin alors que l’intelligence mentale est reliée à nos mémoires.

Pour être en paix nous devrions réaliser que ce qui se passe dans notre vie fait partie de notre rêve et que cela n'a aucun impact sur nous, sauf si nous essayons de le changer, car cela nous implique et nous fait prendre le rêve pour la réalité.

L’éveil n’a de sens que par rapport à son opposé, le sommeil, sans oublier que nous sommes dans une monde relatif, un monde de dualité.

Le rêve est ce que nous vivons, pour la plupart, en ce moment et que nous croyons être vrai. La réalité est ce vers quoi nous voulons aller, nous pouvons aussi l’appeler la cinquième dimension ou encore l’éveil.

L'Amour et la Lumière ne sont jamais séparés. La Lumière est la conscience, l'Amour est la présence. Une conscience sans présence n'en est pas une de même qu’une présence sans conscience n'en est pas une non plus.

L'Amour est la seule "chose" qui augmente en la donnant. Tout ce que nous donnons avec amour devient la substance de cet amour et le fait augmenter. La meilleure façon de créer l’abondance pour soi, c’est de la créer pour les autres.

Que se passera-t-il lorsque nous aurons effacé toutes nos mémoires, que plus rien en nous ne créera de problème ? Nous n’aurons plus besoin de rien, nous serons comblé ?

En pratiquant Ho’oponopono systématiquement et donc fréquemment, nous apprenons à lâcher prise et à nous détacher des évènements qui nous entourent parce que nous savons que nous les avons créés et que nous pouvons les dé-créer. Dans le cadre de cette pratique assidue, nous passons généralement par trois phases :

Ce que nous appelons réalité est en fait notre rêve, celui dans lequel nous oublions notre divinité et nous plongeons la tête la première dans le non Amour pour ensuite retrouver notre chemin et réaliser à nouveau que nous sommes des êtres Divins.

Tout dans l’univers concours à notre plus grand bonheur, toute la création est à notre service, nous n’avons qu’à demander pour obtenir.

Il n'y a pas de fatigue dans la vie, si nous sommes fatigués c'est parce que nous sommes en dehors de la vie, de l’instant présent, de la Divinité.

Nous passons beaucoup de temps à nous plaindre de la dureté de la vie, de son hostilité et, pour beaucoup, la réalité est difficile à supporter. Nous passons donc tout notre temps à élaborer des stratagèmes afin de nous protéger et de réussir notre vie. Certains fonctionnent, d’autres pas et la fin de notre vie sur Terre est souvent remplie de nostalgie et de regrets lorsque nous sommes passés à coté de l’essentiel.
Pourtant, de nombreux courants spirituels, dont les Esprits de Ho’oponopono, affirment que la Réalité n’est qu’Amour et Lumière, que le malheur n’existe pas, qu’on ne peut trouver que le bonheur. On peut donc se poser deux questions :
- Qu’y a-t-il entre la réalité et la Réalité ?
- Comment faire pour trouver cette Réalité ?