top of page

26/07/25

Ton meilleur ami

Ton meilleur ami

Nous avons souvent l'impression que les conflits du passé, qu'ils soient historiques, familiaux ou liés à la société, nous affectent encore aujourd'hui. C'est comme si toutes les batailles pour le pouvoir, les territoires, les religions ou les genres laissaient des traces en nous.

Ces blessures sont profondément ancrées dans notre esprit, nos émotions et même nos gènes. C'est un peu comme si nous portions le poids de ces guerres en nous, ce qui nous pousse parfois à nous battre constamment contre certaines idées ou à chercher à justifier nos actions pour nous sentir mieux.
Nous nous retrouvons à défendre des principes ou à en justifier d'autres, jouant un rôle dans ces "guerres" intérieures. Parfois, nous déclenchons de nouveaux conflits pour défendre ce que nous croyons être juste, ou nous justifions la violence au nom d'un autre droit.
Cette manière de penser, basée sur le conflit, nous domine et il est difficile de nous en défaire car elle n'est pas toujours claire dans notre esprit. Sans nous en rendre compte, nous choisissons parfois cette logique de guerre en pensant que cela nous aidera à améliorer notre vie ou à aider les autres.
Pourtant, nous ne pouvons pas aider quelqu'un en déclarant la guerre à quelqu'un d'autre, c'est absurde ! Nous ne pouvons pas protéger nos enfants en déclarant la guerre à leur père ou leur mère.
Pour nous libérer, il est essentiel d'abandonner cette façon de penser basée sur le conflit et de la remplacer par l'amour, et cela demande beaucoup de pardon. Nous devons comprendre que nous sommes dans une guerre permanente, car ces souvenirs du passé tournent en boucle dans notre esprit.
Nos manques, nos vides intérieurs, sont souvent le résultat de cette logique de guerre, ce qui nous pousse à rechercher ce que nous avons rejeté, comme un ennemi. C'est pourquoi nous sommes parfois attirés par ce qui nous fait du mal : certaines habitudes, des substances ou même des personnes.
Pour notre bien, il est donc important d'apprendre à aimer notre "ennemi". Le pardon est essentiel. Comment pouvons-nous nous libérer si nous ne demandons pas pardon à ceux contre qui nous avons mené une guerre, même si cette guerre est d'abord en nous ?
N'oublions jamais que cette guerre est en nous, et non chez l'autre, car l'autre est souvent le reflet de ce que nous pensons de nous-mêmes. Il est donc inutile de penser que l'autre doit aussi nous demander pardon. Dès que nous décidons d'enterrer la hache de guerre, celui que nous considérions comme notre ennemi peut devenir notre meilleur ami.

© 2023 by Marketing Inc. Created with Wix.com

bottom of page