Cette mémoire de séparation correspond donc à la croyance « je ne suis pas Dieu ». La mémoire de séparation s’est subdivisée en une infinité de petits moi, toujours selon le principe de la séparation, du non amour, séparés les uns des autres et croyant être ces idées séparées et distinctes. A partir de ces croyances chacun de nous a imaginé un monde illusoire de non amour créant les contradictions, les guerres et le chaos. Ce monde, illusoire, est basé sur la survie et la lutte. Il est construit sur la peur, les habitants se sentent menacés les uns des autres. Ils ont toujours besoin de quelque chose qu’ils ne trouvent pas, le manque règne en maître.
Ce monde est illusoire signifie que notre esprit est concentré sur ces idées de séparations. Tout ce passe comme si, vivant au paradis où rien de négatif ne peut nous arriver, nous imaginions nous être coincés la main dans un tronc d’arbre. Notre esprit se focalise immédiatement sur ce problème et ne voit plus que lui. Ma main est coincée, ma main est coincée !!!
En restant focalisé sur cette idée, tout un tas d’autres idées plus négatives les unes que les autres apparaîtront et notre monde ira de plus en plus mal.
Mais il nous suffit de lâcher prise, de regarder autour de nous, de constater que nous sommes bien au paradis où rien de négatif ne peut nous arriver, pour nous apercevoir que la main n’est pas coincée, ce n’était qu’un mauvais rêve.
Tout ce que nous avons à faire c’est effacer cette mémoire de séparation qui est à l’origine de toutes les mémoires. L’effacement passe par le ressenti, pas par le raisonnement.
Tout mal être est dû à cette mémoire erronée et à chaque fois que nous effaçons un mal être qui se traduit par une sensation désagréable, douleur, souffrance ou même quelque chose d’imprécis, nous affaiblissons cette croyance, cette mémoire de séparation.
Chercher à comprendre n’est pas une bonne idée, car nous analysons selon la logique de séparation et nous créons donc encore plus de problèmes. Non, il nous faut effacer et effacer encore en gardant confiance. La compréhension apparaîtra tout ou tard derrière cette mémoire racine.