Or notre âme change d’humeur en fonction des idées auxquelles elle croit, c’est à dire en fonction des mémoires auxquelles elle s’identifie. Ces mémoires sont contenues dans notre subconscient, notre enfant intérieur. Lorsque nous aurons effacé toutes nos mémoires, notre âme n’aura plus de croyance. Elle retrouvera ainsi sa véritable identité divine.

En attendant, notre âme se sent déchue à cause de son idée de départ, la mémoire principale, la mémoire de la séparation d’avec Dieu. Notre esprit construit donc les situations qui créent la déchéance et la culpabilité dans notre vie. En effaçant toutes les mémoires que nous rencontrons nous affaiblissons peu à peu la mémoire de séparation, et plein de changements interviennent dans notre vie. Lorsque notre âme ne croira plus à cette séparation, grâce à ces petits miracles quotidiens, une bascule se produira et nous entrerons de plein pied dans la cinquième dimension, la dimension où le ressenti de nos sentiments passe avant les idées du mental.

Nous devons nous préparer à cette bascule en prenant conscience de nos sentiments grâce à notre ressenti à chaque instant. Or le sentiment est le langage de l’âme, en lui faisant de plus en plus confiance, les idées du mental seront inspirées par lui et non plus par les mémoires, ainsi notre esprit créera un monde correspondant à notre identité divine, un monde de cinquième dimension.