Il nous est en général très difficile d’accepter cette responsabilité. Lorsqu’un problème arrive, surtout si nous le jugeons grave, nous préfèrons rejeter la responsabilité sur les autres et nous poser en victime (voir article précédent « Ho’oponopono »). Cela ne fait pas partie de notre culture et d'ailleurs, notre système de droit est bâti selon ce principe.

Dans la spiritualité Hawaïenne, l’Être humain est beaucoup plus vaste que son corps physique et son mental (voir schéma des 4 niveaux de conscience). De plus, sa conscience est masquée par des mémoires, c’est la raison pour laquelle il ignore sa responsabilité.

Mais en vérité, le monde dans lequel nous vivons est entièrement notre création. Chacun de nous est à la fois le producteur, le réalisateur, le metteur en scène et l’acteur principal de son propre film. Les autres acteurs et figurants sont eux aussi des Êtres divins et ils ont accepté de nous aider à accomplir notre mission de vie en jouant le rôle que nous leur avons demandé, d’âme à âme, de jouer. Ce rôle est quelquefois terriblement ingrat à tenir, mais il le font par amour pour nous.

Mais pourquoi avoir décidé de créer ce film.

Parce que nous voulons créer un nouvel Être, différent de tout ce qui existe, avec une nouvelle expérience. Un Être humain divinisé, sans limite (cf Zéro limite).

Nous arrivons à terme, nous sommes sur le point d’accoucher de cet enfant, de ce nouvel Être. La meilleure façon de le faire c’est de lâcher prise, de lâcher l’ego et ses multiples facettes.

L’enfant est notre subconscient (Unihipili), les facettes de l’ego sont les mémoires qui le retiennent prisonnier, ces programmes erronés qui tournent en boucle et auxquels nous nous identifions.

Lorsque nous faisons Ho’oponopono pour effacer ces mémoires nous facilitons l'accouchement de ce nouvel Être.