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2023/03/28

Tu es l’enfant

Tu es l’enfant

Tu es ton enfant intérieur, mais aussi la mère et le père, le tout en un, en toi. Tu es donc ce petit enfant que tu dois élever, faire grandir jusqu’à ce qu’il devienne autonome et à ce moment là tu auras atteint l’éveil.

Ho’oponopono nous apprend que cet enfant intérieur, l’Unihipili, est notre subconscient et que sa mère, l’Uhane est notre conscient. Notre supra-conscient, le père, est notre guide intérieur, il est en contact direct avec notre âme. Cet ensemble, enfant, mère, père constitue notre famille intérieure.
Le personnage central de cette famille c’est notre conscient, la mère. Je ne dis pas là qu’il est le plus important, je dis juste qu’il est au centre du processus tout simplement parce que nous pouvons l’identifier facilement puisqu’il nous est connu, contrairement aux deux autres membres de la famille qui eux sont cachés. Le rôle du conscient, de la mère, est donc d’élever cet enfant mais malheureusement elle ignore souvent sa présence. Ce n’est pas par méchanceté, juste par ignorance, personne ne nous a jamais expliqué son existence et de ce fait, au cours de toutes nos incarnations nous avons agi sans tenir compte de l’enfant, ce qui commence à l’agacer passablement. Chacun sait ce que fait un enfant énervé : il s’agite, il se fait remarquer, il nous embête. Il fait cela depuis longtemps, très longtemps, probablement depuis toujours. Et il a de très bonnes raisons pour faire cela. En effet, au fil du temps nous avons pris des décisions, nous avons agi pensant bien faire et nous avons validé ces décisions, ses actes. Or toutes ces décisions et tous ces actes validés se sont stockés dans notre subconscient. C’est notre enfant intérieur qui a donc été , depuis toujours, le gardien de nos plus profonds secrets : nos mémoires.
Ce que l’on appelle l’ego c’est notre subconscient, l’enfant intérieur, qui arrive à faire croire à notre conscient que les décisions prises sont réfléchies alors qu’en vérité ce ne sont que des mémoires proposées par le subconscient.
A chaque incarnation nous vivons sensiblement les mêmes problématiques et notre enfant intérieur nous suggère toujours d’agir comme nous l’avons fait précédemment. C’est à nous la mère, le conscient, de valider ou d’invalider cette proposition et souvent nous la validons parce que nous croyons que c’est adapté à la situation. Or, ce qui a été vrai il y a fort longtemps ne l’est pas forcément aujourd’hui. Si nos conditions de vie au Moyen Age nous ont poussé à cacher jalousement nos possessions et à les défendre violemment à la moindre alerte, ce n’est pas forcément le comportement le plus adapté aujourd’hui. Et pourtant nous allons le répéter, machinalement, automatiquement. Nous pensons que c’est normal, que c’est nous, c’est notre caractère, un point c’est tout. Il serait plus juste de dire que ce sont nos mémoires. Et comme nos vies dans le monde de la dualité n’ont que très rarement été guidées par l’Amour, nous avons saturé notre enfant intérieur de mémoires de non amour : agressivité, jalousie, vengeance, peur ...
Nous répétons donc inlassablement nos erreurs jusqu’à ce que nous finissions par entendre la voix de notre enfant intérieur qui nous appelle et nous demande de le décharger de son fardeau en effaçant nos mémoires. Et c’est ainsi que nous allons le faire grandir, mais il va d’abord falloir renouer les liens, recréer la confiance entre l’enfant et la mère car elle a été altérée par tant d’ignorance. Cette prise de contact est en fait une vraie retrouvaille au cours de laquelle le conscient va s’engager à aider l’enfant, à effacer les mémoires et à écouter ses peurs. Car oui, l’enfant à peur, il a peur de disparaître à l’issue de sa croissance, il croit que la fin de l’ego signe la fin de son existence alors qu’elle est le début de sa nouvelle vie dans l’Amour. C’est pour cela que nous avons souvent peur de la lumière que nous cherchons pourtant activement, nous pensons qu’une partie de nous va disparaître alors qu’en réalité elle va se métamorphoser.
Cette peur face à la lumière est le signe que nous refusons l’Amour Divin et en l’occurrence celui de la Déesse Mère qui nous nourrit avec Amour et nous regarde grandir. Il s’agit donc pour nous maintenant d’identifier cette peur par nos ressentis et de l’offrir à la Déesse Mère afin qu’elle la transmue en Amour. Ainsi nos malaises vont disparaître, notre corps va se fortifier et nous passerons tranquillement dans le monde de la Lumière, la Réalité.

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