La souffrance est une expérience d’isolement que nous choisissons de vivre parce que nous pensons qu’elle va nous permettre de racheter nos erreurs. Il s’agit la d’une mémoire, d’une croyance, très ancienne et très lourde commune à la majeure partie de l’humanité quelle que soit la culture ou la religion. Nous ignorons que nous pouvons effacer cette mémoire afin de retrouver notre état naturel, notre état de paix.
Plusieurs possibilités s’offrent à nous pour effacer cette mémoire.
Nous pouvons l’effacer avec les prières de Ho’oponopono, mais pour cela il nous faut d’abord l’accepter et reconnaître que nous l’avons nous même créée dans notre vie. Le processus de pardon ne peut fonctionner qu’à cette condition.
Une autre façon de procéder est, toujours après l’acceptation, de vivre pleinement cette souffrance, de la ressentir dans toutes les cellules de notre corps sans se soucier de sa diminution ou de son augmentation. Rester là, dans la souffrance, sans la juger. Cela peut paraître être un exercice insurmontable à réaliser mais il n’en est rien car sans jugement la souffrance disparaît. C’est notre résistance qui la rend réelle et cette résistance est due à notre peur. Nous avons peur de souffrir davantage, nous avons peur de mourir. Ces peurs ne sont elles aussi que des mémoires sur lesquelles nous devons travailler par le processus de pardon chaque fois que nous les ressentons.

La terre n’est pas un lieu de souffrance, le monde est sous nos ordres et nous pouvons le modeler selon nos croyances ou selon la loi de l’Amour, ce n’est qu’une question de choix.