Il ne dépend que de nous de l’utiliser d’une façon ou de l’autre. Lorsque nous fonctionnons avec notre ego, nous sommes convaincus d’être séparés du Tout et nous utilisons donc notre cerveau pour réfléchir et résoudre nos problèmes de façon indépendante, mais si nous sommes connectés à notre partie divine il nous servira avant tout d’antenne. En suivant les idées données par notre âme, nous n’auront plus de problème à résoudre, par contre nous devrons réfléchir à comment concevoir, réaliser et mettre en œuvre les directives de notre âme. La question qui se pose maintenant à nous c’est « comment basculer du fonctionnement de la réflexion de l’ego vers le fonctionnement de l’antenne de l’âme ».
L’idée de base est de « faire taire » toutes les petites voix qui piaillent en permanence dans notre tête de façon désordonnée et souvent contradictoire afin de ne garder que la petite voix de notre âme. Dit comme ça c’est simple, la question principale reste « comment ».
La méditation est un point de départ essentiel. Nous devons être entrainés à la méditation avant de pouvoir espérer rester connectés à notre âme dans notre quotidien. Comme dans toutes les nouvelles activités, il faut commencer modestement, s’entraîner et progresser afin d’atteindre la maîtrise. Au départ méditer cinq minutes semble impossible à réaliser, c’est pourtant un premier objectif réaliste. Il faudra s’y entraîner tous les jours à l’aide d’un chronomètre pour l’atteindre. Il est peu probable que nos petites voix se calment en cinq minutes, mais ce n’est pas grave, elles vont malgré tout s’apaiser, surtout si nous effaçons nos mémoires avec Ho’oponopono parallèlement. Dès que la méditation de cinq minutes se fait facilement, on passe à dix minutes, puis à quinze puis à vingt etc .... Ce n’est pas grave si on s’endort pendant tout ou partie de ce temps, une micro sieste apaise énormément. Méditer vingt minutes pour faire taire les voix c’est bien, c’est une durée qui est bien adaptée à cet objectif mais elle ne nous permettra probablement pas de rester connecté à notre âme toute une journée. Pour cela il faudra être capable de méditer plus longtemps. La difficulté, maintenant que la cacophonie a cessé, consiste à se connecter à notre âme. C’est là que notre corps entre en jeu. Nous n’en sommes pas conscient mais notre corps physique fait partie de notre âme, il est sa partie la plus dense. Méditer sur notre corps, l’écouter, identifier une douleur, la laisser s’exprimer sans peur est le meilleur moyen de nous connecter à notre âme. Lorsque les petites voix se sont tues, il faut commencer par écouter notre corps respirer, puis nous pouvons le remercier pour le travail merveilleux qu’il réalise tous les jours, nous pouvons remercier également tous nos organes les uns après les autres, nos muscles, nos os, notre sang, toutes nos cellules et toute autre partie que nous avons envie de remercier. La connexion est établie. Écoutons. Tout est calme, profitons de ce calme. Si notre corps veut nous parler c’est par des ressentis qu’il va le faire donc soyons à l’écoute, ce qui ne veut pas dire être sur nos gardes, non, soyons juste attentif à ce qui se passe dans notre corps, pendant tout le temps que nous pouvons consacrer à cet exercice.
Si vous avez lu les textes des Esprits de Ho’oponopono publiés par Riad, vous avez sans doute remarqué l’importance qui est accordée aux ressentis. Cet exercice vous propose de vous y entraîner au calme afin de peu à peu pouvoir le faire dans n’importe quelle situation de la journée et rester de plus en plus longtemps dans vos ressentis.

Si vous souhaitez approfondir le travail sur votre corps avec Ho’oponopono, cliquez sur le lien vers la page du programme de Morrnah.
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