Le rythme de la vie, nous le sentons dans notre corps par nos ressentis. Si nous les suivons nous sommes dans le rythme, si nous ne les suivons pas nous sommes dans la résistance et les ennuis ne vont pas tarder à se déclarer. Évidemment, ce sont les mémoires qui nous empêchent de suivre nos ressentis. Lorsque nous avons une décision à prendre, quelque chose à dire ou à faire dans notre quotidien, la première chose à faire est de prendre conscience de notre ressenti et en général il nous propose de faire ou dire quelque chose de positif. Quand je dis il nous propose, cela se passe souvent par une image ou une idée très rapide par rapport à laquelle nous nous sentons bien. Malheureusement, très vite, le mental ,ou plus précisément l’ego, nous envoie une contre proposition sous la forme d’une idée beaucoup plus alléchante qui commence souvent par « non, il vaut mieux faire ceci ou dire cela » et neuf fois sur dix nous choisissons cette dernière proposition. Il arrive aussi qu’il y ait plusieurs contre propositions, toutes contradictoires les unes avec les autres, et là nous sommes perdus, nous ne savons pas laquelle choisir. La seule façon de nous en sortir, pensons nous, est de faire appel à un expert, quelqu’un qui a l’habitude et qui va nous aider à choisir et là rebelote, s’il utilise ses ressentis il sera inspiré, sinon … sinon on s’enfonce dans la catastrophe. Choisir la solution du mental au détriment de celle du ressenti c’est résister à la vie. C’est ce que nous avons toujours fait parce que tout le monde autour de nous nous a toujours dit que c’était ainsi qu’il fallait faire. Et que constatons nous ? Nous constatons que les emmerdements, petits ou gros, se succèdent à une vitesse effrénée, tout ça parce que nous n’écoutons pas notre corps.
Alors, l’idée n’est pas de cesser du jour au lendemain d’écouter le mental, parce que ça ne marche pas, ou rarement. Ceux qui ont essayé d’arrêter de fumer voient ce que je veux dire. L’idée c’est d’effacer nos mémoires, tout le temps, et notamment celle qui nous pousse à écouter systématiquement notre mental. Cela facilitera notre transition, car peu à peu nous écouterons notre corps huit fois sur dix, puis sept, puis six etc. … C’est un chantier sur nous même et, pendant le chantier il est inutile de culpabiliser parce qu’on n’y arrive pas ou parce qu’on a oublié. C’est un chantier donc il n’avance pas tout seul, il faut y mettre de son énergie et rester calme. Ça marche, même s’il y a quelques fois des rechutes, il faut persévérer et se remettre au travail car en écoutant notre corps nous lui donnons de l’Amour et cet Amour il ne tardera pas à nous le rendre.