top of page

2023/04/06

Le pardon

Le pardon

Le mal être qui nous habite est dû à ce sentiment de culpabilité qui est en nous en permanence. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour ne pas y penser, voire même le nier, mais il revient toujours.

Or ce sentiment de culpabilité est du à la croyance selon laquelle nous sommes séparés de Dieu, de l’Amour, et cette séparation crée une vraie peur en nous : vivre sans Amour. C’est effrayant, au point que nous passons notre vie à le chercher à l’extérieur de nous. La séparation crée aussi une culpabilité : nous avons choisi de nous éloigner de Dieu , nous avons peut-être fait une bêtise et nous allons être punis. Cette punition Divine nous paraît elle aussi totalement effrayante.
Voilà le socle sur lequel est bâtie notre culpabilité et nous continuons à bâtir notre vie autour de cette culpabilité. Pas surprenant que le bonheur soit difficile à trouver et à garder !
Notre chance, c’est que cette séparation est fausse, elle est totalement imaginaire, ce qui signifie que nous essayons de bâtir notre vie à partir d’un rêve, d’une croyance, c’est à dire d’une mémoire. Oui, notre sentiment de culpabilité est une mémoire, de même que la croyance en la séparation d’avec le Divin que l’on peut d’ailleurs appeler la mémoire racine. C’est à dire que chaque fois que nous nous sentons mal, que nous ne sommes plus en paix, c’est que nous sommes face à une mémoire dont la source est notre culpabilité, par conséquent notre croyance en la séparation. Ça c’est une vraie bonne nouvelle car nous savons effacer les mémoires : par Ho’oponopono le processus de pardon, par l’intégration, par l’acceptation. Souffrir ne nous sert à rien, alors effaçons ces mémoires au plus vite, ce n’est pas parce qu’il s’agit de la mémoire racine qu’elle est plus difficile a effacer qu’une autre mémoire, c’est exactement la même chose. Si elle nous semble difficile à effacer c’est parce que nos mémoires sont imbriquées entre elles, elles forment un réseau, une structure, ce qui fait qu’une mémoire effacée peut encore être alimentée par une ou plusieurs autres mémoires et donc se représenter à nous. Ce n’est pas grave car chaque effacement l’affaiblit, il affaiblit également la mémoire racine et nous progressons forcément. Effacer une mémoire en met une autre en lumière, nous l’effaçons aussi et petit à petit les liens entre les mémoires s’affaiblissent eux aussi et c’est tout un morceau de la structure qui s’écroule. N’oublions pas non plus que nous pouvons les effacer ces liens, ils portent un nom, nous les appelons les jugements. Nos jugements renforcent nos mémoires. Ne pas juger, ne pas blâmer, y compris nous-même, nous permet de trouver la paix de plus en plus facilement, et ceci est vrai quelle que soit la situation face à laquelle nous nous trouvons. N’oublions pas non plus que c’est nous qui l’avons créée, nous l’avons faite sortir de notre subconscient et nous l’avons matérialisée justement pour pouvoir l’effacer ! Donc remercions nos ennuis, il sont les petits cailloux blancs que nous avons semés afin de retrouver notre chemin jusqu’à la maison.

bottom of page