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2022/12/19

Le péché

Le péché

Soyons clair : le péché n’existe pas. Il s’agit de notre mémoire de culpabilité due à la peur créée par la séparation d’avec le Divin. Cette mémoire est présente en chacun de nous et elle est exacerbée par nos religions afin d’accroître leur influence sur nous. Quelqu’un qui vit dans la peur est plus malléable qu’une personne libérée de cette peur.

La nature de notre religion importe peu à ce sujet : que nous soyons Chrétien, Musulman, Bouddhiste, d’une autre religion ou d’aucune, nous portons tous cette culpabilité. Nous préférons créer de la souffrance dans nos vies plutôt que de subir une souffrance plus grande encore : la punition Divine. Or l’essence de la Divinité est l’Amour inconditionnel et, comme son nom l’indique, cet Amour ne pose AUCUNE condition pour être reçu. Nous y avons tous droit et nous le recevons tous, sans exception, même si nous ne nous en rendons pas toujours compte. Par conséquent il ne peut pas y avoir de punition Divine. Dieu a accepté, et même souhaité, que nos âmes fassent l’expérience du non amour afin de prendre conscience de ce qu’est l’Amour, donc prendre conscience de lui même, donc prendre conscience de notre divinité à titre individuel. La culpabilité n’a rien à faire la dedans. Maintenant que nous avons pris conscience de cela, se pose la question à 1€ : « comment allons nous faire pour supprimer cette culpabilité ? » Et bien nous allons l’effacer comme n’importe qu’elle autre mémoire. Mais avant d’en parler plus en détail, je voudrais écarter une fois pour toutes la notion de culpabilité qui entoure pour certains d’entre nous les quatre phrases « Je suis désolé. S’il te plaît pardonne moi. Merci. Je t’aime. » On m’a plusieurs fois fait remarquer que lorsqu’on est désolé, c’est que l’on éprouve de la culpabilité, de même lorsqu’on demande pardon et je crois qu’il faut éclaircir ces points. Selon moi, être désolé ne signifie pas que l’on culpabilise mais que l’on est attristé par une situation, qu’on la regrette et que l’on éprouve de la compassion, ce qui n’est pas du tout la même chose. Quant au mot « pardon », outre le fait que nous l’adressons ici à nous même (plus particulièrement à notre subconscient), il signifie que nous avons pris conscience de notre RESPONSABILITÉ dans la création et la gestion de nos problèmes. Il ne doit pas être question ici non plus de culpabilité. Si malgré tout nous continuons à la ressentir, nous devons l’effacer. Pour cela nous pouvons utiliser Ho’oponopono en choisissant selon notre besoin l’outil le plus adapté. Le protocole de Mornah en 12 étapes semble le plus adapté pour la culpabilité, il je conseille de la faire quatre fois sur quatre jours. Ensuite les quatre phrases suffiront pour effacer la culpabilité chaque fois que nous la rencontrerons. Pour finir, nous pouvons aussi l’intégrer par notre ressenti, c’est à dire sentir la culpabilité en nous, ne pas la juger et la laisser s’exprimer pleinement comme pour n’importe quelle mémoire car la culpabilité « originelle » n’est qu’une nouvelle idée erronée logée dans notre subconscient.

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