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2022/02/16

La victime

La victime

Nous sommes responsable à 100 % de tout ce qui nous arrive et, paradoxalement, c’est parce que nous refusons cette responsabilité que nous culpabilisons et que nous souffrons. Pourtant, il suffit de changer de point de vue pour accepter et effacer nos souffrances.

Nous nous reprochons souvent d’avoir fait du mal autour de nous,et cela génère de la culpabilité en nous. Lorsqu’elle est trop lourde à porter nous nous cherchons des excuses, nous tentons de faire porter la responsabilité des évènements que nous avons créés à d’autres que nous. C’est la peur du châtiment qui nous pousse à agir ainsi mais cela nous enfonce davantage dans la culpabilité et aucun raisonnement mental ne peut nous aider à sortir de cette situation, seul le pardon peut y parvenir.

Nous reprochons également à certaines personnes de nous faire du mal et, là aussi, nous refusons de voir que ce sont nos propres pensées qui ont créé nos problèmes en les attirant à nous.
Nous nous sentons impuissants face à cette situation et nous nous considérons comme des victimes, nous exigeons réparation quitte à créer une autre souffrance pour cela. Mais, malheureusement pour nous, la vengeance, ou n’importe quelle autre forme de réparation, ne parvient pas à arrêter notre souffrance, seul le pardon peut y parvenir.

Dans tous les cas, pour pouvoir pardonner il faut accepter la responsabilité de la situation et cela même si elle ne nous apparaît pas clairement ou pas du tout. C’est le changement de point de vue mentionné plus haut et il s’agit là d’un premier niveau de lâcher prise. Une fois que l’on s’est dit « Bon, ok, j’ai créé cette cochonnerie, je ne sais pas encore comment ni pourquoi mais je l’ai créée » le premier pas a été effectué et nous sommes disposés à pardonner. C’est à se moment là que nous pouvons nous donner de l’amour. En nous adressant à nous même, plus particulièrement à notre enfant intérieur : « Mon enfant, je suis désolé d’avoir créé cette situation, s’il te plaît pardonne moi ». Il n’y a pas de culpabilité ici, juste de l’amour envers nous même et notre enfant blessé. Nous poursuivons, toujours en nous adressant à nous même et à notre enfant intérieur : «  Transmet s’il te plaît les mémoires à l’origine de cette situation à notre guide intérieur, notre supra-conscient, afin qu’il les remette au Divin et qu’elles soient transmutées en parfaite lumière. Merci. Je t’aime. »
Ainsi le processus du pardon est enclenché et nous revenons peu à peu à la vie.

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