La réponse se trouve dans nos mémoires, toutes issues de la séparation d’avec le Divin et donc basées sur la dualité et le non Amour. Ces mémoires tapissent notre subconscient et nous empêchent de voir la Réalité. Mais tout ceci est voulu. Notre rôle ici est de lutter contre l’adversité de la vie jusqu'à notre prise de conscience que toute lutte est inutile et que l’Amour et la Lumière sont la seule voie. Alors nous avons imaginé une pièce de théâtre avec un scénario, un script, une mise en scène, les décors et … les acteurs. Notre âme a donc sollicité d’autres âmes pour nous aider à monter cette pièce qui, si nous parvenons à la mener à son terme, nous conduira à l’éveil, la fin de la pièce . Nous pourrons alors voir la réalité qui était cachée derrière les décors. Des âmes se sont donc portées volontaires pour avoir un rôle dans notre pièce, en échange de quoi nous avons aussi un rôle dans la leur. Toutes ces âmes ont fait ce choix par amour pour nous, surtout celles qui jouent le rôle ingrat de nous faire souffrir. Surtout celles qui jouent le rôle ingrat de nous faire souffrir, il faut le souligner parce que c’est la raison pour laquelle nous devons impérativement leur pardonner : elle ont fait ou font cela par amour pour nous, bien que nous ne puissions pas le voir. Alors évidemment, pris dans notre rôle et le déroulement de notre pièce nous n’avons strictement aucune envie de pratiquer le pardon. C’est ici qu’intervient Ho’oponopono, le processus de pardon. Conscients de ce phénomène, les chamanes Hawaïens ont conçu une philosophie qui aide à pardonner l’impardonnable tout simplement parce que c’est indispensable pour terminer la pièce. Je remercie donc ici tous les chamanes Hawaïens et notamment les plus proches de nous Morrnah Simeona et Haleakala Hew Len : merci je vous aime, merci je vous, merci je vous aime.
Lorsque nous pardonnons, le scénario de notre pièce s’améliore et notre rôle se simplifie, devient de plus en plus agréable à jouer et , lorsque la vérité nous saute aux yeux, nous prenons conscience de l’existence de l’Amour, son rôle, son fonctionnement et nous n’avons plus de limite, nous maîtrisons la vie comme un dauphin maîtrise les vagues. La pièce est alors terminée, mais pas notre vie, car nous pourrons en écrire une autre, plus belle et plus heureuse car co-écrite avec le Divin.