Certaines de ces projections sont collectives, d’autres sont individuelles et propres à chacun de nous. Lorsque j’écris le mot « vache » tout le monde voit à peu près la même chose, par contre si j’écris le mot « maladie » certains verrons un simple rhume et d’autres envisageront une pathologie beaucoup plus grave en fonction de leurs mémoires individuelles.
Ces mémoires sont stockées dans notre subconscient, c’est à dire notre enfant intérieur, Unihipili en hawaïen et elles se manifestent dans notre vie sous la forme de situations plutôt désagréables à vivre. On repère une mémoire grâce à l’émotion qu’elle provoque en nous et à partir de là il nous est possible de prendre de la distance par rapport à cette émotion, de ne plus nous y impliquer et ainsi de constater que nous ne sommes pas cette émotion. Si nous cessons peu à peu de lui accorder notre attention, nous ne la nourrissons plus de notre énergie et elle disparaîtra de notre vie, elle sera remplacée par une situation d’amour, c’est là le sens de la prière de Ho’oponopono.