Alors, nous pourrions être tentés de nous dire « je vais être hyper vigilant sur mon état et chaque fois que je serai dans le mental, je lâcherai prise ». Pourquoi pas, mais c’est épuisant et, pour l’avoir essayé, c’est décourageant. En effet, tant que toute la culpabilité n’a pas été effacée en nous, nous basculons inconsciemment dans le mental car c’est notre culture, c’est ainsi que nous avons appris à vivre. Lutter contre notre système de pensée est une bataille perdue d’avance car la notion de lutte est par essence duelle, donc issue du mental. L’acceptation de ce qui est, y compris notre culpabilité, est beaucoup plus efficace car issue du cœur.
Le sentiment de culpabilité est à l’origine de nos jugements, c’est que qui nous permet de l’identifier et de l’effacer par le processus de pardon Ho’oponopono. Très tôt dans notre vie nous avons accepté l’idée que nous pouvions faire du mal et c’est ainsi que la culpabilité nous a été inculquée. Elle nous habite complètement et elle ressurgit de temps à autre en nous ramenant dans un passé dont nous ne sommes pas fier et que nous ruminons dans l’espoir de trouver une solution. Nous savons bien que c’est inutile et pourtant, tout les jours ou presque la culpabilité revient nous hanter. La seule chose que nous pouvons faire est de l’accepter, de la laisser nous envahir. Je sais, ce n’est pas très agréable mais la refouler ne fonctionne manifestement pas, donc laissons lui la parole, donnons lui de l’Amour puis demandons à notre enfant intérieur, notre Unihipili, de nous pardonner d’avoir cru dans le mal et la culpabilité et effaçons ces mémoires avec lui. Nous pouvons également demander quotidiennement à la Divinité de nous aider à choisir l’Amour chaque fois que l’occasion se présentera dans la journée, ainsi peu à peu la culpabilité disparaîtra de notre vie, or elle est le principal obstacle à notre éveil ...