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2022/04/23

Seule la Divinité efface les mémoires

 Seule la Divinité efface les mémoires

C’est la divinité qui efface nos mémoires lorsque nous le lui demandons, il est donc important que cette demande soit claire en nous.
Il est également important de connaître le fonctionnement de notre psyché lorsque nous utilisons le processus de pardon de Ho’oponopono. Ce fonctionnement est automatique mais, au moins au début de notre pratique, il convient de se le rappeler afin de l’activer ou réactiver.
Ce fonctionnement s’appuie sur ce que Ho’oponopono appelle notre « famille intérieure » : le père, la mère et l’enfant. Avant d’étudier ce fonctionnement, faisons les présentations.

Une mémoire est une croyance erronée qui est logée dans notre inconscient (individuel ou collectif) et qui va s’activer sans que l’on s’en aperçoive pour créer une expérience de vie, en général désagréable.
La mère, c’est le conscient, l’Uhane. Sans elle, rien n’est possible, si nous ne prenons pas conscience de l’existence d’une mémoire en nous, nous ne pourrons jamais l’effacer. A priori nous ne savons pas quelles mémoires sont en nous car elle sont logées dans notre subconscient, ce sont nos émotions qui vont nous les montrer.
L’enfant, est notre subconscient, notre Unihipili. C’est chez lui que nous stockons les mémoires quelles que soient leur origines (héritage, éducation ou création à un moment donné de notre vie). Comme nous avons vécu un très grand nombre de vies, la quantité de mémoires stockées est considérable et notre enfant est fatigué. Triste et fatigué. Il en a un peu marre en fait, de constater que chaque fois qu’il nous présente une mémoire nous refaisons toujours les mêmes erreurs. Pire, nous créons d’autres mémoires en tentant de résoudre le problème. Il n’en peut plus, il est très en colère contre sa mère qui ne s’occupe pas bien de lui, qui l’a oublié.

Effacer les mémoires avec Ho’oponopono c’est libérer l’enfant de ces mémoires, c’est l’aimer, lui donner de l’attention et lui faire retrouver sa joie de vivre. Mais le début risque d’être compliqué tant il est contrarié. Il va falloir renouer les liens avec lui, lui montrer que nous avons pris connaissance de la situation et que nous faisons tout notre possible pour y remédier définitivement. Ainsi il reprendra confiance et retrouvera sa joie de vivre au fur et à mesure que nous allégerons sa charge.

Le père est notre supra-conscient, notre Aumakua. Il est en lien direct avec notre Je, notre âme. Son rôle est de transmettre nos demandes d’effacement de mémoires au Divin et c’est lui qui trouvera la meilleure façon d’effacer la mémoire. C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas avoir d’attente quant au résultat d’un effacement, ce n’est pas notre mental qui efface c’est le Divin et lui seul sait ce qui convient le mieux pour nous.

Maintenant que les présentations sont faites, étudions le processus de pardon Ho’oponopono.
L’enfant (le subconscient) a des liens très forts avec la mère (le conscient) ainsi qu’avec le père (le supra-conscient). Par contre, la mère (le conscient) n’a pas de lien avec le père (le supra-conscient).
Pour effacer une mémoire, la mère (le conscient) va donc demander à l’enfant (le subconscient) de remettre la mémoire au père (le supra-conscient) afin que celui-ci la remette au Divin.

La prière du processus de pardon Ho’oponopono, à utiliser chaque fois que nous prenons conscience d’une mémoire, est donc la suivante :

Mon enfant, je suis désolé(e) de t’avoir confié cette mémoire xxx (nommer ici la mémoire ou si ce n’est pas possible notre ressenti). Sil te plaît pardonne moi. Transmet la s’il te plaît au père afin qu’il la remette au Divin et qu’elle soit transmutée en parfaite lumière. Merci. Je t’aime.

Mon enfant, je suis désolé(e) de t’avoir confié cette mémoire. Sil te plaît pardonne moi. Transmet la s’il te plaît au père afin qu’il la remette au Divin et qu’elle soit transmutée en parfaite lumière. Merci. Je t’aime.

Je suis désolé(e). Sil te plaît pardonne moi. Merci. Je t’aime.

L’ordre des mots importe peu, ce qui compte c’est ce qui se passe en nous, notre ressenti. Il est possible, et même conseillé, de répéter la prière (ou les 4 phrases) jusqu’à ce que l’on se sente bien mais sans perdre de vue l’intention première, le Divin résoudra le problème.

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