Comme souvent, nous avons plusieurs possibilités, plusieurs outils à notre disposition. Tous ont comme point commun de faire taire le mental sans violence et avec amour.
Commençons par la méditation. Lorsque nous avons une décision importante à prendre et que nous ne savons pas à priori comment la prendre, nous devons le faire sur des bases saines, dans le calme et sans précipitation. Il nous faut prendre le temps de nous poser, de respirer, puis lorsque nous sommes détendus de faire venir à notre esprit le problème à traiter. Nous méditons alors sur le problème sans que le mental intervienne. Nous verrons des images, des idées sans importance que nous laisserons glisser puis, sans y prendre garde, nous allons capter un rêve ou bien des idées, peut-être même un texte ou des images qui vont nous marquer parce qu’il vont générer de l’amour en nous, un bien être profond. Nous laisserons cet état se prolonger autant de temps que nécessaire puis, lorsque nous reviendrons à nous ce sera dans ces sensations, ces images, ces mots que nous trouverons la réponse à notre problème. C’est là que le mental entre en jeu, en général il y a une sorte de flash, « bon sang mais oui, bien sûr ! » , c’est fait, nous venons de comprendre le message.
Alors vous allez me dire, c’est bien ton truc mais c’est quand même un peu lourd à utiliser pour toutes les « petites » décisions du quotidien, ça serait bien de pouvoir discerner directement la bonne voix dans cette cacophonie. Bien, alors procédons par élimination. 90 % environ de nos idées, nos petites voix, proviennent de l’ego et sont donc des mémoires et 10 % sont donc des intuitions et viennent de notre âme. Comment les reconnaître ? Tout ce qui vient de notre âme est porteur de joie et d’enthousiasme. C’est souvent la première voix à s’exprimer en nous, juste avant que n’interviennent les « Ah non mais c’est pas possible ! » ou « non, il vaudrait mieux ... » et les censures de toutes sortes, vendues comme géniales et nécessaires par le mental. Toutes ces censures sont bien entendu des mémoires. Et que fait-on d’une mémoire quand on pratique Ho’oponopono ? On l’efface, on l’intègre, on lui pardonne, on lui donne de l’amour. Mais il n’y a pas que ces censures à effacer, vous vous rappelez que 90 % de nos idées sont issues de mémoires ? Et oui, il va falloir effacer 90 % de nos idées. En fait, nous devons effacer tout le temps et pas seulement lorsque nous sommes moroses, les excès de joie sont aussi des mémoires, des mémoires agréables certes mais des mémoires quand même et elles cachent souvent une peur ou une aversion. Leur coté agréable les rend plus difficile à identifier mais il faut les effacer également car si ce n’est pas fait, c’est la peur ou l’aversion qui vont se manifester tôt ou tard. L’avantage c’est que ce sera plus facile à identifier mais moins agréable.
Mais en effaçant tout le temps, ne risque-t-on pas d’effacer une intuition, une idée venue de notre âme ? Aucun risque ! Nos mémoires ne sont pas réelles, ce sont des fantômes, elles peuvent être effacées et transmutées en Amour alors que les intuitions ne peuvent pas être effacées car elles proviennent de la Lumière, de l’Amour, elles sont Réelles et la Lumière comme la Réalité ne peuvent pas être effacées. On peut seulement détourner le regard, ou nier leur existence, mais pas les effacer.
En conclusion, encore une fois, ce sont nos ressentis qui vont nous guider. Toute idée qui génère de la joie profonde et sincère doit être suivie. Tout ce qui provient ou génère de la peur doit être écarté et effacé. Il est évidemment possible de se tromper et de confondre une joie artificielle avec une joie réelle ; ce n’est pas grave, on fera mieux la prochaine fois, on ne se juge pas, on ne se blâme pas, on ne culpabilise pas... Il est normal de tomber lorsqu’on apprend à marcher, on se relève et on apprend de ses erreurs afin d’en faire de moins en moins. Au bout de quelques temps la présence de notre âme en nous se fera sentir clairement et nous saurons sans l’ombre d’un doute que nous sommes sur la bonne voie.