
Centre Européen de Ho'oponopono
Qui est qui ?

Nous sommes souvent à la recherche de solutions à nos problèmes mais plus nous cherchons, plus ils semblent se compliquer, alors qu'à la base, ils n'existent pas réellement. Le seul vrai problème se trouve dans notre manière de penser : il naît lorsque nous allons à l'encontre du courant de la vie, en voulant tout contrôler et lui imposer notre vision.
Peu importe la taille de notre problème, il suffit de changer d'état d'esprit et de laisser la vie suivre son cours pour qu'il disparaisse. C'est ce que l’on appelle l'acceptation, la seule et véritable réponse à tous nos soucis.
Au début, cela peut sembler être un signe de faiblesse ou d'irresponsabilité. Pourtant, il faut beaucoup de courage et une grande ouverture d'esprit pour accepter de lâcher prise et se laisser faire par la vie.
Tant que nous doutons de cette idée, il nous est impossible de la vérifier. Nous restons alors dans l'incertitude, à la recherche d'une solution à un problème que nous tenons absolument à faire exister pour justifier nos peurs.
Sans problème, il n'y a pas de peur, sans peur, il n'y a pas de séparation entre nous et le monde, sans cette séparation, notre égo s'efface et sans égo, il n'y a plus de souffrance, la source de tous nos problèmes. Alors, qui a intérêt à maintenir les problèmes, si ce n'est notre égo, qui a peur de disparaître avec eux ?
Si nous restons accrochés à notre égo, nous ne résoudrons jamais vraiment nos problèmes ; au mieux, ils changeront de forme. Un égo libéré de ses problèmes n'a plus de raison d'être ; il est réalisé et il perd donc sa fonction. Il nous rejoint pour devenir une partie de nous-mêmes en tant qu’être de lumière.
L'égo s'est donné pour mission de nous protéger, car il nous croit vulnérables et en danger. Il nous a transmis ses caractéristiques et si nous sommes en accord avec lui, nous devenons cet égo et oublions qui nous sommes réellement.
Notre égo n'est pas un obstacle, il est simplement le reflet d'une pensée qui n'a pas de fondement, il nous suffit de réaliser que nous ne sommes pas cette pensée pour comprendre que rien de mal n'est jamais vraiment arrivé. C'est comme au cinéma : nous sommes tellement absorbés par l'histoire que nous nous identifions au héros mais dès que le film se termine et que nous sortons de la salle, nous nous retrouvons dans la réalité et nous sourions.
Nous restons dans la salle de cinéma parce que le film nous intéresse, mais nous ne sommes pas obligés de nous y plonger au point d'en oublier qui nous sommes. Nous pouvons continuer de regarder le film avec du recul, en restant calmes et sereins. De même, nous pouvons vivre sur Terre, observer les événements avec recul, et ainsi ne pas être affectés ni par le temps qui passe, ni par les événements qui se produisent.
Nous ne sommes pas obligés de laisser notre égo nous diriger, il suffit de l'observer avec distance et il finira par se transformer et devenir une partie de nous-mêmes, au lieu de nous diriger.