
Centre Européen de Ho'oponopono
10/07/25
L'art de guérir l'autre

Chaque fois qu'un désir nous prend sans que nous puissions le satisfaire, qu'un manque nous pèse ou qu'une frustration nous bloque, nous tombons dans un piège.
Nous courons après quelque chose qui ne dure pas. Peu importe ce que nous cherchons – l'amour, le plaisir, de bonnes choses à manger ou de beaux objets – ce n'est en fait qu'une envie profonde d'absolu qui s'est trompée de chemin. L'amour n'est pas quelque chose que l'on cherche ; il suffit de le laisser venir. Nous ne devons pas courir après lui, mais plutôt arrêter de fuir ce qu'il est.
Toute forme de rejet est comme un mur que nous dressons contre l'amour. C'est refuser le moment présent et ce qui est réel. Chaque fois que nous refusons quelque chose, nous nous éloignons, et un vide s'installe. Nous essayons en vain de combler ce vide sans jamais y mettre ce que nous avons fui : la raison même de notre rejet. De cette façon, la paix nous échappe et la satisfaction devient un rêve lointain.
Résister, c'est ne pas comprendre l'amour. C'est croire que nous sommes séparés les uns des autres, que les autres sont des étrangers et non le reflet de nous-mêmes. De cette idée naît la peur, une compagne difficile qui nous empêche de voir la lumière et enferme notre cœur.
Mais il y a une solution : accueillir. Ouvrons-nous et laissons le monde entrer. Acceptons les choses douces et les choses difficiles, la clarté et l'ombre. Laissons les émotions des autres nous toucher, car c'est là que se trouve la guérison. L'autre est la réponse que nous cherchons.
Et quand nous accueillerons vraiment, le jugement disparaîtra, et nous sentirons le poids du mal que nous avons pu causer. Alors, grâce au pardon, la blessure se refermera, et en nous guérissant nous-mêmes, nous offrirons la guérison aux autres. Accueillons aussi chaque situation, chaque douleur. Ne les repoussons pas, ne les combattons pas. Car en les acceptant, nous les transformons, et c'est ainsi que tout revient à l'harmonie.