Nous sommes tous accoutumés à analyser mentalement un phénomène et à le juger aussitôt qu’il se produit, se faisant nous œuvrons dans la dualité bien/mal, nous étouffons nos ressentis et nous créons des émotions sur la base de nos croyances et de nos règles de vie. Toutes les décisions et les actions qui vont découler de cette analyse duelle sont donc des réactions conditionnées par notre culture individuelle ou collective et ses réactions vont à leur tour créer d’autres réactions en chaîne. C’est ce que l’on appelle un cercle vicieux.
Pour éviter cela, il nous est proposé d’initialiser un cercle vertueux basé sur nos ressentis et non pas nos émotions. Mais quelle différence y a-t-il entre un ressenti et une émotion ? Dans le langage courant les deux termes peuvent être qualifié de synonymes : on ressent une émotion donc ressenti égale émotion. Ici la définition sera un peu plus subtile. Un ressenti est ce qui se passe en nous, notre état d’être, AVANT qu’une quelconque pensée ou analyse du mental intervienne. Un ressenti n’est ni positif ni négatif, ni agréable ni désagréable. Il est. Notre premier travail consiste donc à l’identifier lorsqu’il se présente puis à le laisser exister, à l’écouter, cela s’appelle intégrer. C’est seulement à partir de ce moment là que nous choisirons mentalement quelle action conforme à ce ressenti il convient de mettre en œuvre. Vous avez peut-être remarqué qu’à aucun moment il n’est question de jugement. Nous devons avant tout perdre l’habitude de juger, c’est la base de notre travail spirituel. Cela ne veut pas dire qu’il faut être d’accord avec tout, cela signifie que nous devons inverser notre façon de voir le monde pour parvenir à être d’abord dans la présence, ensuite dans le ressenti, puis dans l’imagination et enfin dans l’interprétation.
Le mental doit passer à l’arrière plan et laisser le premier plan au cœur et pour cela nous devons avoir confiance en la vie, en Dieu, ainsi nos ressentis nous mèneront à la Réalité, la cinquième dimension.