Nous leur permettons d'agir, ou plutôt de réagir à notre place. Et nous finissons par croire que c'est nous qui agissons ! Ces voix, ces personnages profitent de notre absence pour nous remplacer. C'est comme une possession, intérieure ou extérieure. Dès que nous sommes absents à nous-mêmes, notre place est vide et immédiatement occupée par un intrus.
Ces personnages sont des mémoires auxquelles nous avons confié notre destin. Ce sont des idées collectives, des croyances humaines qui vivent grâce à notre énergie. Nous devons les effacer de notre esprit pour retrouver notre liberté. Il suffit de leur retirer notre énergie pour qu'elles disparaissent. Autrement dit, ne plus leur accorder d'importance.
La meilleure façon de les effacer est de reprendre notre place, dans notre corps et notre esprit. Être présent à soi-même, à l'écoute de nos ressentis. En étant présents, nous effaçons ces croyances. Elles ne peuvent pas nous résister, car leur réalité dépend de l'énergie que nous leur donnons.
Lorsque nous sommes présents à nous-mêmes, nous sommes conscients de notre état grâce à nos ressentis. Les pensées parasites disparaissent et nous pouvons en développer de nouvelles, ancrées dans notre réalité, au lieu d'écouter des pensées abstraites qui n'ont aucun sens pour nous, car elles ne nous appartiennent pas.
Ces personnages se matérialisent dans notre vie, nous les voyons partout : dans nos proches, nos supérieurs, même chez le SDF du coin. Quand nous les effaçons de notre esprit, nous ne les voyons plus à l'extérieur. Nous voyons des êtres humains, des âmes lumineuses qui vivent leurs expériences sur Terre.
Arrivés à ce stade, nous sommes au niveau du non-jugement. Nous réalisons que nous n'avons jamais vraiment jugé quoi que ce soit. Nous étions simplement absents. Ceux qui ont été "mauvais" ne nous représentent pas. Notre innocence est intacte. Ce n'était qu'un malentendu, dû à notre manque d'attention. De cette façon, nous changerons notre vie, et notre monde nous suivra, car il dépend de nous, et non l'inverse, contrairement à ce que nous disaient ces mémoires.