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Le renoncement

Le renoncement

Le renoncement peut être perçu comme une décision difficile à prendre, un choix cornélien entre deux options aussi tentantes l’une que l’autre alors qu’il va falloir en abandonner une.

Ce n’est pourtant de cette façon que les Esprits de Ho’oponopono nous proposent de fonctionner.
Pour eux, renoncer c’est effacer une émotion qui s’attache à une situation, une personne, un objet, etc. …
Une émotion nous permet de repérer un attachement à une situation , une personne, un animal, un objet ... Ce qui nous est demandé, c’est d’effacer cette émotion sans chercher à analyser quoi que ce soit.
Renoncer à l’argent ne signifie pas « ne plus vouloir gagner d’argent », cela signifie « efface ton angoisse par rapport à l’argent » car c’est en étant neutre que l’on saura naturellement comment en gagner pour subvenir aux besoins de la famille.

Il n’y a pas de sacrifice ni de privation dans le processus Ho’oponopono, il y a juste l’équilibre. Si une émotion nous rend la vie impossible, il suffit de l’effacer, c’est à dire de renoncer à cette émotion. Et c’est là que l’on s’aperçoit qu’il y a des émotions douloureuses que nous ne voulons pas effacer. Dans certains cas nous aimons souffrir parce que cela nous paraît normal ou utile, notamment dans le cas de la culpabilité.

Renoncer c’est confier une situation à Dieu, c’est devenir « mon Dieu que ta volonté soit faite », c’est un non vouloir, un lâcher prise.

Comment pratiquer le renoncement.
Le renoncement passe par le corps et il s’agit d’intégrer l’émotion. Tu dois la ressentir dans ton corps avant de faire quoi que ce soit. Ensuite, tu vas laisser agir cette émotion, même si tu dois pleurer, laisse toi faire. Puis tu vas t’observer, observer en toi , dans ton corps tout ce qui se passe, sans jamais juger (j’ai les yeux qui piquent, j’ai la gorge serrée, j’ai une boule dans l’estomac …c’est ok mais pas c’est désagréable, c’est long, ça fait mal ...). Cette observation peut durer plusieurs minutes et, en principe au bout de ce temps, les symptômes ont disparus. Si ce n’est pas le cas c’est que l’observation n’a pas été neutre. La solution est de faire Ho’oponopono sur l’émotion. « Mon Unihipili, je suis désolé de t’avoir confié cette émotion de XXX. Pardonne moi. Transmet la s’il te plaît à notre Aumakua afin qu’il la remette au Divin et qu’elle soit transmutée en parfaite lumière. Merci. Je t’aime. » Avec de la pratique cela ne sera plus nécessaire mais la difficulté ici c’est de ne pas confondre la disparition de l’émotion par l’intégration avec sa disparition par auto-censure. Normalement, lors de l’intégration, l’émotion disparaît peu à peu alors qu’une auto-censure entraîne une disparition immédiate de l’émotion mais ce n’est pas toujours aussi simple. Notre ego est très rusé, extrêmement rusé même et il peut censurer lentement une émotion afin de faire passer ceci pour une intégration. Alors comment sait-on si l’intégration a été faite correctement. Et bien on ne le sait. Pas immédiatement en tout cas. Si l’émotion ne réapparaît plus c’est que l’intégration a réussi mais il est rare que cela fonctionne de façon aussi radicale. En général il faut plusieurs intégrations pour qu’une émotion perde sa nocivité. Un arbre tombe rarement au premier coup de hache. Lorsqu’une émotion réapparaît, on doit constater qu’elle est moins violente que d’habitude puis un jour on se dit « tiens, d’habitude ce genre de chose me met dans un état pas possible mais là rien ne se passe, ça ne me touche plus ». L’émotion a été intégrée.

On voit bien ici que le plus important dans ce processus c’est l’honnêteté avec soi-même, la patience et la confiance. Toutes les mémoires finissent par disparaître, elles sont là pour ça. Elles apparaissent pour nous réclamer de l’attention et de l’amour, quand ont le leur donne elle s’apaisent puis s’intègrent à l’Amour.

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