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L’autoflagellation

L’autoflagellation

Nos ressentis créent notre réalité, chaque jour et à chaque instant. Nous ne nous en rendons pas compte et si nous nous en apercevons nous le nions aussitôt. Si nous éprouvons ces ressentis c’est parce que nos mémoires nous y conduisent, nous nous laissons guider par nos émotions et nous finissons immanquablement par nous sentir mal. Chaque idée négative, c’est à dire de non amour, chaque parole négative ou chaque acte négatif que nous avons émis nous revient dans la figure tel un boomerang sous la forme d’ennuis extérieurs, de problèmes divers et variés qui vont créer en nous des émotions négatives, c’est à dire basées sur la peur. Lorsque cela se produit, c’est exactement comme si une de nos mains nous giflait le visage. Tout part de nous et tout nous revient. Nous passons notre vie à nous auto-flageller.

Comment arrêter cette spirale infernale. Le premier pas est d’accepter le fait que nous avons nous même créé nos propres ennuis. Si nous n’arrivons pas à accepter ce pas, c’est qu’une mémoire nous en empêche. Acceptons la, intégrons la ou effaçons la avec Ho’oponopono. Il en va de même pour les pas suivants.
Le deuxième pas est de cesser de juger les autres ou nous même. Puisque nous créons tout, les autres ne sont pour rien dans l’apparition de nos émotions, ils ne sont que des miroirs. Il est donc inutile de les juger et de les condamner. Il en va de même pour nous : nous ne sommes pour rien dans l’apparition de nos émotions, ce sont nos mémoires qui agissent. D’où le pas suivant.

Le troisième pas est de cesser de culpabiliser. Tout est normal dans cette situation, ce processus d’autoflagellation est un des principes que nous avons choisi d’expérimenter dans cette incarnation, il est donc inutile de culpabiliser. Par contre nous en sommes responsable, puisque nous continuons de le pratiquer. La chance que nous avons c’est que nous pouvons le désamorcer, voici comment.

Nous avons plusieurs outils à notre disposition qui ont tous comme point commun l’acceptation, l’amour inconditionnel et l’utilisation de nos ressentis.
Le premier de ces outils est le processus de pardon de Ho’oponopono. Chaque fois que nous identifions une émotion en nous, nous pouvons l’effacer avec Ho’oponopono en utilisant soit les quatre phrases, soit la prière complète, soit la prière de Mornah, soit le protocole de Mornah en 12 étapes. Le choix de la méthode dépend de la profondeur de l’émotion, du contexte dans lequel nous nous trouvons (seul, dans la foule …) et du temps dont nous disposons à ce moment là.
Le deuxième outil est l’intégration. L’intégration consiste à identifier un ressenti, à l’accepter et à le laisser s’exprimer pleinement en nous, même s’il est désagréable. Lorsqu’il se sera exprimé le ressenti disparaîtra soit définitivement soit temporairement. Dans ce cas il faudra à nouveau le laisser s’exprimer jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien à nous dire.
Le troisième outil est la capitulation, c’est l’étape ultime, l’outil le plus puissant qui soit à notre disposition. L’utilisation des outils précédents n’a pour objectif que de nous mener à cette capitulation. Accepter ce qui se présente, sans juger, sans ressenti négatif, en restant neutre à tous les points de vues. C’est l’autoroute vers l’éveil.

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