Une pensée devient importante seulement si nous lui accordons une importance, c’est notre choix. Si nous l'acceptons, elle ne peut nous faire aucun mal, car elle n'est qu'une simple idée, une simple théorie. C'est une invitation à choisir notre position : soit nous prenons parti, soit nous restons neutres.
Si nous choisissons de prendre parti, nous nous engageons dans une voie que nous jugeons essentielle ou inévitable. Mais si nous choisissons de rester neutres et d'accueillir la pensée, elle devient notre alliée. Si c'est une idée négative, elle se transforme en quelque chose de positif (en "lumière"). Si c'est une idée positive, par exemple une idée d'amour, elle nous soutient et nous aide à grandir.
En transformant les pensées que nous rencontrons, nous changeons notre vision du monde et, par conséquent, les événements et nos expériences de vie.
Le but est d'arriver à comprendre que nous sommes les seuls à nous créer des problèmes, même si cela peut paraître bizarre. Et que lorsque nous changeons ce qui ne va pas en nous, le monde autour de nous se met à changer aussi.
Rien n’existe vraiment en dehors de nous. Tout ce que nous voyons et vivons est projeté par nous-mêmes. La vraie question est donc : Qui sommes-nous ?
Si nous pensons qu'une force plus grande que nous peut nous contrôler ou nous faire du mal, cela veut dire que nous manquons d'amour pour nous-mêmes dans notre esprit. Cette force ne peut avoir d’emprise sur nous que si nous lui donnons notre confiance.
En acceptant "l’ennemi" (ce qui nous dérange), nous nous rendons service ; c'est une autre illusion qui s'effondre. Notre combat contre ce que l'on appelle le "dragon" touche à sa fin. Il n'est, en fait, que l'ombre de nous-mêmes que nous avons mal jugée et que nous avons cachée.
Le dragon ne veut pas nous combattre ; il veut que nous l’acceptions, l’aimions et l’intégrions.
Ce que nous voyons dans le monde extérieur, c'est ce "dragon" qui demande notre indulgence. Il n’est pas le dragon de quelqu’un d’autre, il ne faut pas s'y tromper. Accueillons-le, et nous comprendrons que nous étions en train de nous battre contre des mirages.
Le monde n'est pas en danger, il va bien. C’est le "rêve" (notre ancienne façon de voir les choses) qui va "mal" parce qu'il touche à sa fin. Les événements que nous avons créés annoncent la fin de notre cauchemar et le début de nos aventures heureuses.