Le conscient peut s’identifier à une multitude de mémoires, refouler une infinité de pensées, démissionner ou faire semblant. Cependant, tout ce qui arrive dans notre vie est une décision consciente, mais elle est immédiatement reniée.
Lorsque le conscient s’identifie aux mémoires, il est comme anesthésié, mais c’est une décision de sa part. Nous ne pouvons pas être responsables sans prendre une décision consciente et, contrairement aux apparences, tout ce qui nous arrive est issu d’une décision consciente de notre part. Certains constatent ce phénomène grâce à une introspection sérieuse.
Quand les mémoires reçoivent de nouvelles informations qui ne correspondent pas à leurs principes mais sont acceptées par le conscient, elles cèdent et se transforment.
Lorsque nous demandons à la Divinité d’effacer les mémoires, si nous ne l’acceptons pas consciemment, cela ne fonctionne pas. De même, essayer d’appliquer le principe de pardon sans le comprendre ou l’accepter consciemment ne peut pas marcher.
À notre naissance, notre conscient n’est pas encore actif, nous sommes encore sous tutelle, et c’est le supra-conscient qui prend en charge notre destin, jamais l’inconscient.
La fatalité n’existe pas, en aucune façon. C’est notre propre déni qui nous fait croire cela. Chaque fois que le conscient est absent pour une raison ou une autre, c’est le supra-conscient qui prend le relais et gère notre vie exactement comme le conscient l’aurait fait.
Le supra-conscient est la partie de notre esprit qui n’est pas incarnée et qui n’est pas soumise aux leçons du karma. Son rôle principal est de nous inspirer les bonnes décisions, si nous voulons bien l’écouter, et de veiller au bon fonctionnement de notre corps.
Il nous faut prendre davantage conscience du pouvoir du conscient, car il est le maître à bord et peut comprendre bien plus qu’il ne le laisse croire. Le phénomène de déni et de refoulement est beaucoup plus important qu’il n’y paraît. Lorsque nous reconnaissons toutes les pensées refoulées et que nous les intégrons consciemment, notre conscient rejoint le supra-conscient et, bien entendu, l’inconscient disparaît.
Nous comprendrons alors que le subconscient était dirigé par le supra-conscient, puisqu’il gère tout ce que le conscient ne peut gérer, et que le subconscient a toujours fonctionné à merveille. Notre esprit sait exactement ce qu’il fait, il ne se trompe jamais, car il est connecté au Divin. Ce sont nos mémoires qui nous font croire que nous sommes incapables. Pardonnons-leur et intégrons-les. Elles sont les enfants du déni, les enfants abandonnés qui se retournent contre nous.