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22/9/24

La source d’eau

La source d’eau

Tout ce que nous cherchons dans la vie, tout ce que nous souhaitons, tout ce à quoi nous aspirons, se trouve dans l’Amour. Pourquoi nous en privons-nous ?

Ce mot nous attire et nous effraie à la fois ; nous voulons bien recevoir de l’amour mais nous hésitons à en donner. Nous n’avons pas encore compris que tout ce que nous donnons augmente notre capacité à le recevoir et que tout ce qui existe est fait à partir de la substance de l’Amour.
Ainsi, tout ce que nous donnons par amour se multiplie et notre joie de vivre augmente. Ce qui n’est pas Amour n’existe pas, c’est un leurre, un épouvantail. Si nous le donnons, notre peur augmentera.
L’Amour inconditionnel est un don total de soi, mais aussi un gain total de la vie. Aimer sans condition est aussi vivre sans condition. Et c’est la liberté que nous cherchons depuis toujours, qui a toujours été devant nos yeux mais nous refusions de la prendre au sérieux croyant que c’est une utopie.
L’Amour sans condition est une attitude de non-attachement, il est loin d’être une passivité. C’est plutôt la seule activité réelle, la seule disposition pour créer.
L’Amour inconditionnel est l’Amour de Dieu, lorsque nous l’adoptons sur terre nous devenons ses ambassadeurs. Pour y arriver nous devons donner, tout donner sans condition, pas seulement aux autres mais à nous-mêmes aussi, car nous en faisons partie.
Le don doit être équitable, sans quoi, il perd sa neutralité. L’image de l’équitabilité est la source d’eau qui doit être remplie avant de s’offrir à celui qui veut bien boire.
La source ne distingue pas ses visiteurs, elle donne tout ce qui déborde d’elle, car si elle le retient elle finit par exploser.
Nous sommes tous des sources d’eau et nous sommes tous remplis depuis longtemps. Cette tension que nous ressentons est l’eau de vie qui jaillit de nous et que nous essayons de retenir. Ce n’est pas de l’eau, de la nourriture ou de l’amour dont l’humanité a besoin, mais d’évacuer le surplus, afin que d’autres créatures en profitent.
Les pauvres, les démunis, les malades sont les conséquences de cette rétention de la force vitale. Il est inutile d’établir de nouvelles lois pour remédier à ce fléau. Il suffit de lâcher l’énergie superflue en chacun de nous.
Le monde est notre miroir. Quand nous lâchons l’énergie vitale, le monde entier se transforme. Ne cherchons surtout pas l’erreur ailleurs, chez les riches ou chez les dirigeants, cela serait une grosse erreur, car ils sont le reflet de ce que nous retenons en nous.

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